Publié dans Politique

Port du masque à Antananarivo - Les sanctions sont tombées pour des récalcitrants

Publié le lundi, 26 octobre 2020


Près d’un demi-millier de personnes a été verbalisé, rien que durant la première partie de la journée d’hier, pour non-respect du port du masque, infraction sanctionnée par des Travaux d’intérêt général, comme le balayage de rues, selon une source auprès des éléments des Forces de l’ordre. Ces derniers n’ont pas chômé hier. Ils ont été pleinement mobilisés dans la Région Analamanga notamment.
Suite à la levée de l’état d’urgence sanitaire dans le pays, un relâchement généralisé est constaté auprès de la population. Bon nombre de personnes ne portent plus le masque dans les rues et les endroits publics. Le port de ce masque reste pourtant obligatoire dans le pays, nonobstant la fin de l’état d’urgence étant donné que cela réduit la chaîne de transmission de la Covid-19. Pour certains visiblement, la fin de l’état d’urgence signifie la fin de la guerre contre le coronavirus qui continue pourtant de sévir dans le pays. En atteste le dernier bilan hebdomadaire concernant l’évolution de la situation épidémiologique de la Covid-19 dans le pays qui recense 158 nouvelles contaminations et 6 décès durant la semaine du 17 au 23 octobre derniers.
Face au relâchement des tananariviens, le préfet d’Antananarivo a récemment sorti un arrêté portant notamment sur le port obligatoire du masque dans la Région d’Analamanga. « Cette décision a été prise, car si le relâchement constaté actuellement se poursuit, le coronavirus reviendra avec force. Si ce virus revient, ce sera encore pire », a commenté le Général Angelo Ravelonarivo, préfet de Police d’Antananarivo. « La Capitale se distingue par son nombre élevé d’habitants par kilomètre carré. Cette forte densité favorise une transmission rapide du virus. Raison pour laquelle la décision a été prise. L’objectif est de stopper la propagation de l’épidémie et ce, afin d’éviter de nouvelles mesures drastiques comme ce qui est le cas actuellement dans plusieurs pays étrangers », prévient-il.
Les Forces de l’ordre seront ainsi fortement mobilisées cette semaine dans le cadre de la prévention contre la résurgence de la pandémie de Covid-19. La Police nationale appelle la population à la prise de conscience pour éviter les sanctions. Outre le port du masque, les gestes barrières telles que la distanciation sociale et le lavage fréquent des mains doivent être respectées. Force est pourtant de constater que ces mesures sont de moins en moins suivies, notamment dans les endroits publics et les transports en commun, en particulier, où un certain laxisme est constaté depuis quelques jours.
La Rédaction
 



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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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