Publié dans Politique

Meeting avorté à Fianarantsoa - Les députés TIM repartent bredouilles

Publié le dimanche, 01 novembre 2020


Après Ambatondrazaka, les députés du « Tiako i Madagasikara » dirigés par Hanitra Razafimanantsoa et consorts ont choisi Fianarantsoa pour faire leur fameux compte rendu à la population. Voulant tenir un rassemblement dans l’enceinte du Magro dans la capitale de la Haute Matsiatra, samedi dernier, ces parlementaires sont finalement rentrés bredouilles. Les lieux ont déjà été quadrillés par des éléments des Forces de l’ordre. En effet, le régime avait toutes ses raisons de se méfier d’une telle manifestation qui prend l’allure d’une déstabilisation plus qu’autre chose. A défaut d’une rencontre au Magro, les parlementaires ont tenu un meeting improvisé et à la hâte dans la rue. Ils n’ont pas manqué de dénoncer une entrave à la démocratie et la liberté d’expression, pourtant, force est de constater que les réelles motivations de cette manifestation ont une fin de déstabilisation.
 Le fait d’associer un soi – disant compte rendu des parlementaires au mouvement du Panorama et du RMDM en dit long sur le caractère purement politique de cette démarche. En témoigne d’ailleurs la présence des ténors du TIM dans la ville de Fianarantsoa. Il ne manquait plus que la présence de l’ex – président, Marc Ravalomanana pour que les conditions d’un meeting politique de l’opposition soient réunies.
Meeting politique déguisé
Quelques jours plus tôt, une délégation dirigée par le secrétaire général du TIM, Riana Randriamasinoro a tenté de déposer une lettre visant à « informer » la Préfecture de Fianarantsoa, sur ce meeting politique déguisé en séance de compte rendu. La délégation n’a finalement pas pu déposer le document en question en l’absence du préfet. Du coup, l’absence d’autorisation ajoute un caractère illégal à ce genre de rassemblement. Vendredi dernier, le SG du TIM avait déjà tenu une réunion avec les partisans de cette formation politique dans le District d’Ambalavao Fianarantsoa. Une tournée qui a été mise sur le compte d’une redynamisation et d’une remobilisation des bases du TIM. Les élus du TIM évoquent un article de la Constitution qui stipule la nécessité pour un élu d’effectuer un compte rendu auprès de ses élus. Pourquoi la députée Hanitra Razafimanantsoa, élue à Antananarivo (Tanà I plus précisément) n’effectue – t – elle alors pas de rapport auprès de ceux qui l’ont élue dans la Capitale ?
Rappelons qu’à Ambatondrazaka, les parlementaires TIM sous la houlette de Fidèle Razara Pierre avaient tenté d’effacer les traces du Président, Andry Rajoelina en effectuant la même manœuvre. Si le rassemblement revêtait réellement un souci de recevabilité envers les électeurs, rien n’explique alors sa tenue juste au lendemain de la visite du Chef de l’Etat.
La Rédaction

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff