Publié dans Politique

Route Moramanga-Vohidiala - Bitumage terminé avant fin 2022

Publié le jeudi, 05 novembre 2020


La section de la RN 44 Sud (Moramanga-Vohidiala, 133 km) sera entièrement bitumée avant fin 2022. Le chantier sur le deuxième lot (Amboasary Gare-Vohidiala, 73 km) s’ébranle, celui sur le premier (Marovoay-Amboasary Gare, 60 km) bat son plein. Deux entreprises de nationalité chinoise ont adjugé les marchés : China Road and Bridge Corporation (CRBC) pour le lot 2 et China Geoingeeniring Corporation (CGC) pour le lot 1.
Si le chantier sur l’axe Amboasary-Vohidiala a démarré le 13 octobre dernier pour une durée de 24 mois, celui sur la portion Marovoay-Amboasary a débuté le 10 octobre 2019 pour une durée de 18 mois. Mais un avenant a été décidé pour rallonger ce délai de 11 mois. La fin du chantier initialement prévue le 10 avril prochain sera donc reportée au 10 mars 2022.
Les équipes de la CRBC ont commencé à investir le terrain depuis la semaine passée où des ressortissants chinois ont rejoint la petite ville d’Andaingo Gare où des matériels ont déjà été acheminés. En effet, la construction d’une base-vie servant de centre de commandement s’amorce à Bembary, le chef-lieu de la Commune intercalée entre Amboasary et Andaingo. Le personnel chargé du contrôle s’installe aussi déjà sur le site du projet.
Les travaux de bitumage de la RN 44 Sud font partie des projets présidentiels. Leur réalisation actuelle s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui à la connectivité des transports (PACT) financé par la Banque mondiale. Cette dernière, échaudée par l’insuccès de la construction de la même route sous la présidence de Marc Ravalomanana, garde un œil très attentif sur les manières de conduire les chantiers sur cet axe routier. Washington fait d’eux le projet-pilote en Afrique.
Le 5 septembre 2004, le Président de l’époque inaugurait la portion bitumée Moramanga-Marovoay Gara (20 km) dont la construction était assurée par la japonaise Daiho Corporation. Un redimensionnement de cette portion est en perspective à présent. Sous la transition (2009-2014), la portion Amboasary-Vohidiala était bitumée par endroits et des ouvrages de franchissement étaient construits sur financement européen. Le Gouvernement du Président Hery Rajaonarimampianina (2014-2018) bitumait aussi une section située au sud d’Andaingo.
La construction de la « route du riz » a toujours fait l’objet des discours politiques passionnés. Tant de promesses ont été dites à son sujet. Les paroles non tenues ont blasé les usagers à la longue. Le passage le plus problématique est celui situé entre Andaingo et Vohidiala. Le secteur est caractérisé par la présence des sols qui s’effritent facilement durant la saison des pluies notamment.
La RN 44 Sud revêt d’un intérêt vital pour l’Alaotra regroupant les Districts d’Ambatondrazaka, d’Amparafaravola et d’Andilamena abritant en leur sein le plus grand bassin rizicole de Madagascar qui est représenté par le lac Alaotra et ses plaines. Faisant office de trait d’union avec les autres régions de l’île, la RN 44 Sud traverse sept Communes rurales à savoir (du nord au sud) Manakambahiny Andrefana, Andilanatoby, Andaingo, Bembary, Amboasary Gare, Morarano Gare et Ambohibary.
M.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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