Publié dans Politique

Lutte contre la cybercriminalité - Plainte du maire de la CUA contre une conseillère municipale

Publié le dimanche, 08 novembre 2020

Naina Andriantsitohaina porte plainte contre Clémence Raharinirina. Les coups bas perpétrés par la conseillère municipale envers le maire de la Commune urbaine d’Antananarivo constituent une plainte en bonne et due forme déposée à la lutte contre la cybercriminalité. C’est le maire de la ville qui s’est plaint auprès de ce service des faits et des écrits effectués par la conseillère municipale, non moins tête de liste de l’IRK, aux dernières élections municipales de la Commune urbaine d’Antananarivo. Une guerre interne, ressentie par les observateurs comme une trahison de la conseillère envers le maire de la ville sans qui, elle n’est jamais parvenue là où elle est actuellement.

Diffamation, diffusion ou propagation de fausses nouvelles, diffusion de message à caractère violent, tels sont entre autres les motifs évoqués par Naina Andriantsitohaina dans sa plainte contre Clémence Raharinirina. Cette dernière, très active sur les réseaux sociaux, est tombée ainsi sur la loi sur la cybercriminalité si les motifs évoqués sont retenus. En effet depuis des mois, Clémence Raharinirina n’a cessé de dénigrer le maire de la CUA sur les décisions prises par ce dernier sur les licences numériques pour les taxis-ville, la gestion de l’OMAVET et bien d’autres. Elle aurait poussé un peu le bouchon en incitant les taximen à débrayer et à les monter contre la CUA. Une incitation qui pourrait menacer l’ordre public dans la Capitale d’Antananarivo. Dans ses dérives, Clémence Raharinirina aurait même traité Naina Andriantsitohaina de menteur, meurtrier. Bref, des propos violents et insultants qui, sans l’ombre d’un doute, portent atteinte à la dignité du maire de la Capitale.

Dès les premières mesures prises par l’Exécutif concernant l’assainissement, Clémence Raharinirina s’est levée pour faire obstacle. Des comportements qui ont emmené certains à se demander si elle est pour ou contre le programme élaboré par l’IRK dont elle fait partie et présenté par le maire aux électeurs. En effet dans la logique et dans le respect de l’éthique, elle devrait défendre les programmes du maire au sein du conseil municipal et l’aider dans la réalisation des projets pour la réhabilitation et l’assainissement de la Capitale. Bizarrement, tête de liste de l’équipe de Naina Andriantsitohaina aux élections des conseillers municipaux, elle est devenue leader de l’opposition une fois élue. Si ce n’est pas de la trahison, Dieu que ça lui ressemble. Pire, son nom figurait dans la liste des signataires pour la destitution du président du conseil municipal, Ndriana Ralitera, proposé pourtant à la Présidence par son propre parti. Il est évident pourtant que Clémence Raharinirina n’a jamais été élue conseillère municipale en dehors de la bannière de l’IRK de Naina Andriantsitohaina. Une ingratitude, envers non seulement le maire mais ses électeurs, qui ne dit pas son nom de Clémence Raharinirina.

Cet aspect éthique est une autre affaire, aujourd’hui elle est trainée devant le service de la lutte contre la cybercriminalité pour des dossiers qui n’ont rien à voir avec ce retournement de veste.

La rédaction

 

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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