Publié dans Politique

Fanirisoa Ernaivo - Quand la haine se déchaîne

Publié le dimanche, 28 février 2021

Fanirisoa Ernaivo a atteint l’apogée de sa gloire lorsqu’elle était présidente du Syndicat des magistrats de Madagascar(SMM). Par la suite, sa vie n’a été qu’une succession d’échecs jusqu’à sa descente actuelle aux enfers. Elle a été suspendue de sa fonction de magistrate pour avoir insulté les Forces de l’ordre. Il est utile de préciser que cette suspension a eu lieu pendant le mandat de Hery Rajaonarimampianina. La déchéance de Fanirisoa Ernaivo s’est poursuivie avec sa débâcle lors de l’élection présidentielle de 2018.

Elle est arrivée en 27ème position avec un score ridiculement bas et parfaitement mérité de 0,28%. Sans perspective, Fanirisoa Ernaivo a pris la fuite en France, en prétextant la poursuite d’un cycle d’études. C’est là-bas qu’elle a appris sa radiation par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Depuis, elle fait une idée fixe sur le régime actuel qu’elle ne cesse de lapider. Compte tenu de son ancienne fonction, on aurait espéré d’elle des analyses critiques fondées et une certaine hauteur de vue. Pourtant, Fanirisoa Ernaivo se laisse aller à des réflexions de bas étage qui ont atteint leur summum avec les injures et les menaces lancées à l’encontre des enfants du couple présidentiel. La virulence de ses propos a choqué toute l’opinion publique malagasy. Sa haine du régime actuel est si forte qu’elle apparaît malsaine et même pathologique. Les coups bas politiques ne datent pas d’aujourd’hui mais on ne s’attaque pas aux enfants. Cela ne se fait pas. Si Fanirisoa Ernaivo pousse le bouchon aussi loin, c’est parce qu’elle désespère de pouvoir obtenir l’asile politique en France. En provoquant le régime, elle espère se faire passer pour une victime et prétexter un harcèlement politique. Malheureusement pour Fanirisoa Ernaivo, les autorités françaises ont été informées des motifs de sa radiation de la magistrature et ont durci les conditions d’octroi de l’asile politique sur son territoire.

Fil infos

  • Développement - Andry Rajoelina érige Sainte-Marie en modèle
  • Tensions à la JIRAMA - Le Président Rajoelina tend la main aux employés
  • Développement de Sainte-Marie - L’Etat appuie sur l’accélérateur 
  • Disparition du bateau AW - L’hypothèse d’un acte de piraterie privilégiée
  • ACTU-BREVES
  • Malagasy aux Seychelles - Camille Vital appelle à l’unité de la diaspora
  • Ambohimalaza - Les analyses en France confirment l’empoisonnement
  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Déficit de confiance
    Les investisseurs boudent. Apparemment, ils hésitent mille fois et réfléchissent soixante-sept fois avant de débarquer sur la Grande île pour placer sinon fructifier leurs précieux capitaux. La directrice générale de l’Economic development board of Madagasikara (EDBM), Josielle Rafidy, devait avouer récemment et publiquement que les investisseurs, du moins les vrais et potentiellement importants, tardent à venir au pays. L’EDBM est l’agence nationale chargée de promouvoir les investissements à Madagasikara. De ce fait, l’EDBM a pour objectif de renforcer la compétitivité du secteur privé, d’accroître l’investissement privé et étranger direct et d’accompagner les investisseurs. A ce titre, l’EDBM propose des services qui pourraient être utiles aux investisseurs tels que des conseillers spécialisés et un guichet unique dans l’objectif précis de faciliter l’implantation et l’expansion des entreprises. En somme, tout y est pour accueillir, comme il se doit, les investisseurs ayant choisi la Grande île pour placer et pour fructifier leur argent.…

A bout portant

AutoDiff