Publié dans Politique

Construction illicite - Un Nabab nargue la Mairie d’Antananarivo

Publié le jeudi, 04 mars 2021


La construction d’une bâtisse à Tsiazotafo laisse pantois les habitants du quartier. Cette nouvelle habitation appartenant certainement à un Nabab domine celle de tous les autres résidents et culmine à des dizaines de mètres, voire plus, des toits des alentours. « On se demande entre voisins quant à l’autorisation obtenue par le propriétaire pour construire un mini-building sur ce lieu », a fait remarquer un des voisins de cette habitation. Une remarque faite après le passage des agents de la Commune urbaine d’Antananarivo avant-hier pour « re-sceller » le chantier et d’ordonner l’arrêt des travaux.
« Nous avons déjà sommé le propriétaire et les ouvriers sur place de mettre fin aux travaux au mois d’octobre de l’année dernière. Mais apparemment, ils ne font qu’à leur tête en continuant la construction », explique un agent de la CUA venu sur place pour mettre le scellage et d’apposer une affiche dans ce sens sur les tôles de clôture du chantier. D’après les voisins, ils ont constaté effectivement un arrêt momentané des travaux mais étaient surpris qu’ils aient de nouveau repris durant le confinement. 
Notons que, au mois de mars 2020, la Commune a mené une opération de vérification des permis de construire délivrés en 2018 – 2019. Une vérification qui a permis de constater que les travaux entrepris n’étaient pas conformes aux plans autorisés. La Commune avait sommé le propriétaire de régulariser sa situation, mais la procédure avait été mise en sourdine pour cause de confinement.
Selon la Commune urbaine, l’autorisation délivrée au propriétaire est la construction d’une maison R+3 alors que sur place c’est plutôt une R+10. « Ce n’est ni plus ni moins qu’une construction illicite et au-delà de cette flagrante irrégularité, elle constitue un risque pour la sécurité des alentours », note un élément de la direction de l’urbanisme au sein de la Mairie d’Antananarivo. Celui-ci qui regrette qu’en dépit d’un arrêté suspensif des travaux et le scellage du chantier, les gros œuvres continuent jusqu’à aujourd’hui.
La Commune urbaine a déclaré suite à ce constat de non-respect de la décision de Mairie que des sanctions exemplaires seront prises contre le propriétaire qui visiblement se croit au-dessus de la loi. Les habitants du quartier attendent impatiemment la suite…
La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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