Publié dans Politique

Indisponibilité de Soamandrakizay - Tant pis pour l’Opposition

Publié le jeudi, 04 mars 2021

Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras. L’Opposition a fait fi de ce proverbe, lorsqu’il a décidé de mépriser l’offre du préfet de police concernant le terrain de Soamandrakizay. En effet, faisant suite à la volonté des députés du TIM d’effectuer des rapports d’activités, le général Angelo Ravelonarivo leur a réquisitionné et offert un terrain vague du côté de Soamandrakizay. Entêtés comme ils sont, les parlementaires du TIM ont cru bon d’insister pour l’occupation du parc botanique d’Ambohijatovo voire la Place du 13 mai. Ils ont ainsi snobé le terrain offert gracieusement par la Préfecture de police d’Antananarivo. Aujourd’hui, deux semaines plus tard, ces parlementaires indécis ont finalement décidé d’accepter l’offre du préfet. Ils ont récemment fait part de leur intention d’occuper le terrain de Soamandrakizay. Mais il est malheureusement trop tard pour eux. Les députés de l’Opposition devront se trouver un autre endroit pour effectuer leurs rapports d’activités. Le terrain de Soamandrakizay, réquisitionné par la Préfecture, le 20 février dernier pour permettre aux députés de l’Opposition d’effectuer leurs rapports d’activités, ne leur est plus disponible.
La Préfecture de police d’Antananarivo ne compte plus réquisitionner le terrain en question, ni un autre terrain. Le préfet invite les députés de l’Opposition à trouver un nouvel endroit pour effectuer leurs rapports d’activités parlementaires. L’Etat ne compte plus proposer aucun endroit aux députés pour que ces derniers puissent effectuer leurs rapports d’activités parlementaires. L’autorisation de manifestation sera donnée aux opposants en fonction de l’endroit qu’ils proposeront. « Si chaque semaine, chaque deux semaines, l’Etat va réquisitionner une propriété privée, cela pourrait être considéré comme un abus. [le 20 février, ndlr], la réquisition a remplacé l’autorisation d’occuper. Nous avions pris la décision de leur soumettre Soamandrakizay par respect. La Préfecture s’est démenée pour leur trouver cet endroit. De notre point de vue, il ne peut pas y avoir plusieurs fois plusieurs rapports d’activités. La Préfecture ne peut pas réquisitionner un endroit à chaque fois pour le bon vouloir des députés. Nous avons réquisitionné l’endroit une fois, mais les députés n’ont pas cru bon d’y tenir leur manifestation. J’estime de mon côté avoir fait mon travail », dit-il. Des informations indiquent par ailleurs qu’un chantier est en cours sur le terrain réquisitionné il y a deux semaines par la Préfecture, ce qui rend encore plus impossible la tenue d’une manifestation sur ledit terrain. Le préfet indique par ailleurs ne pas pouvoir réquisitionner le terrain appartenant à l’église catholique situé également à Soamandrakizay. Et ce, étant donné le principe de la séparation des pouvoirs. D’ailleurs, l’église catholique a indiqué qu’elle n’était pas disposée à octroyer le terrain à une manifestation autre que celles organisées par l’église. Les députés du TIM ne peuvent que s’en vouloir à eux-mêmes désormais.
La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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