Publié dans Politique

Coronavirus - Les gestes barrières déjà oubliés

Publié le lundi, 08 mars 2021


Ces derniers temps, un certain relâchement des malagasy est constaté. Une majorité des Tananariviens a tendance à oublier le port du masque et moins respecter les gestes barrières. Une situation qui rend pourtant plus vulnérable au virus, et à une possible reprise de l’épidémie. « Les gens font n’importe quoi. Ils ne mettent plus de masque du tout. D’autres ne portent plus le masque comme il faut », s’exaspère Vony Soa, une simple citoyenne. Dans les lieux publics tels que les marchés, on constate ce laxisme. « Les clients et les marchands se pavanent sans porter de cache-bouche. Le lavage fréquent des mains avec du savon ou l’utilisation du gel hydroalcoolique n’est plus qu’un lointain souvenir pour beaucoup », souligne une ménagère. Pourtant, le danger d’une nouvelle vague est bien là. Même si la lassitude d’une certaine partie de la population est compréhensible, la situation a de quoi inquiéter. Outre le non-port du masque, les règles de distanciation sociale sont de moins en moins présentes. Dans certaines Régions notamment, les plages sont de plus en plus plébiscitées et les masques ne sont pas toujours de la partie.
Dans la Capitale, ce sont les bars et autres lieux de rassemblement qui reprennent leur habitude post-Covid. « Plusieurs de ces endroits sont noirs de monde en fin de week-end. Peu de gens respectent la distanciation sociale », confie un riverain d’un quartier réputé pour ses habitudes nocturnes. « Le problème c’est que personne n’a de défense contre ce nouveau virus. Nous n’avons pas d’anticorps, le virus a encore assez peu circulé et ne demande qu’une seule chose : se redévelopper dans la population. Ce qui va se passer dans les semaines et les mois à venir ne dépend que de nous », prévient un médecin. Ce relâchement est notamment avancé pour expliquer les vagues de l’épidémie à l’étranger.  Ce laxisme apparent pousse encore une fois les autorités à l’intransigeance. Le renforcement de la discipline par l’Etat est fortement attendu par bon nombre de personnes. L’application d’une discipline stricte et la prévention restent la meilleure arme pour lutter contre ce virus. Les mesures de sécurité sanitaires doivent être de nouveau renforcées pour encourager la population à suivre les consignes de santé et permettre d’endiguer le plus rapidement possible la propagation du virus. Une fermeté qui est inséparable avec les campagnes d’information et de sensibilisation déjà menées jusqu’ici.

La Rédaction

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Editorial

  • Et l’agriculture !
    Le ministère de l’Agriculture existe-t-il encore ? Ou bien fonctionne-t-il encore ? Autrement, le ministre titulaire du portefeuille est-il encore là ? De deux ou trois choses. Un, il évite le bling-bling, les caméras et travaille discrètement et … efficacement. Deux, ou on l’ignore et il s’efface. Trois, il somnole quelque part. C’est tout juste si on connait son nom ! S’il est un département ministériel ayant une place et un rôle de tout premier plan pour ne pas le dire crucial et stratégique dans cette lutte contre la misère à laquelle le pays tout entier se trouve engagé, c’est bien le ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Tous les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, le combat numéro un de Madagasikara, ont pour fondement initial l’agriculture. Il est loin, très loin le temps où l’agriculture fut le fleuron de l’économie nationale tout comme la compagnie Air-Mad, l’image forte et la…

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