La traque d'une rare intensité effectuée par les Forces de sécurité se poursuit actuellement. Les militaires et gendarmes ne lâchent pas la pression pour tenter de prendre en tenailles, sinon réduire la marge de manœuvre des dahalo autour de la zone forestière où ils doivent se retrancher avec le bétail, soit 500 têtes au total. Les troupes au sol bénéficient d'un appui aérien par hélicoptère tandis que toutes les compagnies, brigades, ou autres postes avancés et fixes, sans parler du "Détachement spécial de sécurité (DSS) de l'Armée de cette Région, sont sur le qui-vive et participent à la traque des dahalo. Aux dernières nouvelles, de source officieuse, 80 zébus ont pu être récupérés. Le ministre de la Défense se trouverait également sur place pour assister les Forces en guerre contre ces bandits qui osent défier l'Etat.
Parallèlement à l'opération militaire proprement dite, les chefs de ces Forces lancent un appel à tous les habitants du pays à agir de concert pour fournir des informations à propos des assaillants. Cependant, ils mettent en garde contre la désinformation, et que le public doit patienter à propos des résultats de l'action des Forces de l'ordre sur le terrain.
Pour retracer brièvement les tristes faits survenus samedi dernier à Midongy, un bilan de la Gendarmerie, communiqué lundi dernier, fait état du saccage de trois villages dont Morafeno, Benonoka et Ampahatelo. Ces derniers où 300 cases ont été réduites en cendre, font partie de la Commune rurale de Lavaraty. Le plus déplorable c'est que cet assaut massif des dahalo a provoqué la mort de 19 personnes dont deux militaires basés à Benonoka et 6 autres blessées.
F. Roland