Publié dans Politique

AG des Nations unies sur la lutte contre la corruption - Le DG du BIANCO développe le programme malagasy

Publié le vendredi, 04 juin 2021

Madagascar a participé à la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur la lutte contre la corruption pour passer en revue les 15 années d’application de la Convention des Nations unies sur ce fléau, un traité international quasi universel avec ses 187 États parties. Plus d’une centaine d’intervenants, dont des Chefs d’État et de gouvernement, se sont relayés à la tribune ou à l’écran, jusqu’à hier, pour confirmer leur engagement, consacré dans une très longue Déclaration politique, à assurer la réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030, y compris le relèvement post-Covid, avec des moyens renforcés de lutte contre la corruption. Laza Andrianirina, directeur général du Bureau indépendant anti-corruption et Sahondra Rabenarivo, présidente du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité ont représenté la Grande île à cette session. Lors de sa prise de parole, à la tribune des Nations unies, le DG du BIANCO s’est félicité de l’adoption de la Déclaration politique, surtout dans un contexte mondial où la corruption ne cesse de s’aggraver.  Réaffirmant la détermination de Madagascar dans cette lutte, il a aussi expliqué que son Gouvernement met en place des procédures « innovantes » pour « déraciner » ce fléau, en tenant compte des trois piliers que sont l’éducation, la prévention et la lutte. Les programmes scolaires visent à inculquer les valeurs d’intégrité aux élèves et une forte campagne de sensibilisation du public a été menée, laquelle a permis de « stigmatiser ». Soulignant l’importance d’imprégner tous les milieux publics et privés d’une éthique anticorruption, il a déclaré que son pays dispose d’un mécanisme interactif qui permet aux citoyens de déposer des plaintes en ligne. Madagascar a également renouvelé son arsenal juridique, a-t-il dit, tout en notant les efforts en cours pour établir des lois sur le recouvrement des avoirs.
La Rédaction.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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