Publié dans Politique

Réseau 5G en Afrique - Madagascar en pole position

Publié le vendredi, 09 juillet 2021


70 millions d’abonnement dans le monde en 2026. C’est le chiffre avancé par Ericsson concernant le réseau 5G qui commence à intéresser les opérateurs de son haut débit. La course à la mise en place de cette nouvelle génération de connectivité mobile bat son plein tant dans les pays riches que ceux en voie de développement.
Fait rarissime dans les nouvelles technologies, Madagascar figure parmi, sinon le premier pays à intégrer en Afrique le réseau 5G grâce à Telma. C’était effectivement au mois de juin de l’année dernière que Telma a lancé la 5G avec Ericsson alors que d’autres opérateurs en Afrique étaient encore en phase d’essai ou au mieux à la phase de préparation. Au lancement de la 5G dans la Grande île, Patrick Pisal Hamida, ADG de Telma, n’a pas tari d’éloges sur ce dernier cri de la connectivité mobile.
« La 5G va transformer la façon dont nous utilisons et adoptons la technologie et aura un impact énorme sur les entreprises et la société à Madagascar. Elle apportera un haut débit, une latence ultra-faible et une connectivité hautement sécurisée à un grand nombre d'appareils ; et c'est une technologie qui permettra de débloquer un vaste éventail de nouveaux cas d'utilisation grâce au réseau de nouvelle génération de Telma. Nous sommes très fiers d'être parmi les premiers pays au monde à déployer cette technologie. C'est un nouveau pas en avant pour Madagascar en tant que l'un des principaux pays de l'océan Indien et d'Afrique en matière de TIC. », a –t-il mentionné.
Depuis, Telma  a mis en service son réseau commercial 5G pour offrir à ses abonnés des services à haut débit rendus possibles par la nouvelle génération de connectivité mobile. Les deux principaux cas d'utilisation de la 5G pour le marché de Madagascar sont le haut débit mobile amélioré (eMBB) et l'accès sans fil fixe (FWA).
La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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