Publié dans Politique

Grande distribution - Un repreneur pour Shoprite Madagascar

Publié le mardi, 07 septembre 2021

Le 23 août dernier, Shoprite a annoncé son retrait du marché de la grande distribution de Madagascar et de l’Ouganda. Et hier, le directeur financier de Shoprite, Anton de Bruyn, a déclaré à un média international que « le détaillant avait déjà reçu des offres fermes pour les deux opérations à savoir Ouganda et Madagascar ». Les dix magasins Shoprite à Madagascar ont trouvé un repreneur.

Les employés de l’enseigne peuvent alors pousser un ouf de soulagement. Le risque de chômage est particulièrement réduit. Une situation contraire à celle vécue au Kenya où 104 employés ont été mis au chômage, à cause du retrait effectif de Shoprite de la ville de Mombasa. Toutefois, les détails concernant ce repreneur n’ont pas encore été divulgués. Il faudra donc attendre une communication officielle de la part de Shoprite sur le sujet.

En faisant une rétrospective, le groupe Shoprite a décidé de s’installer à Madagascar, dans le cadre de son expansion régionale dans l’océan Indien. En octobre 2002, le groupe rachète alors les fonds de commerce de sept filiales du Groupe GMM SA dont cinq supermarchés Champion mais aussi un entrepôt et un laboratoire frais magasin. La filiale du groupe Shoprite Madagascar a ainsi repris les activités de ces cinq supermarchés, tout en introduisant au fur et à mesure ses normes commerciales. Malheureusement, en raison des impacts de la pandémie de coronavirus, Shoprite a aujourd’hui décidé de quitter définitivement la Grande île.

Marché en déclin, dévaluation des devises, problèmes d’approvisionnement ou encore faible pouvoir d’achat des consommateurs locaux. Autant de raisons avancées par les responsables dans un communiqué annonçant le départ de l’enseigne emblématique. « Effectivement, le chiffre d'affaires a baissé de 7,5% à cause des raisons énumérées d’où la fermeture d'opérations au Nigeria, au Kenya, à Madagascar et en Ouganda »,  notent les responsables. Pour minimiser les pertes, cette enseigne a décidé de se concentrer sur le marché sud-africain.

A l’heure actuelle alors, l’on se soucie donc plus du remplaçant de Shoprite que de son départ. Affaire à suivre.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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