Publié dans Politique

Post-remaniement gouvernemental - De nombreux postes à pourvoir

Publié le mardi, 07 septembre 2021

Après la formation du Gouvernement, plusieurs postes, et non des moindres, restent à pourvoir. Les prochains Conseils des ministres pourraient être consacrés à la nomination aux hauts emplois de l’Etat. Parmi les plus attendus figure notamment la nomination du gouverneur de la Région Anosy, poste laissé vacant après la nomination de Jerry Hatrefindrazana, ancien gouverneur de ladite Région placé à la tête du ministère des Travaux publics. Son remplacement au gouvernorat d’Anosy est nécessaire. La nomination de son successeur devrait se faire en Conseil des ministres, tout comme cela a été le cas pour sa nomination.

 

Le poste de directeur général du Trésor public attend également la nomination de son nouveau titulaire. L’ancien DGT n’a pas été nommé ministre, cependant son remerciement a un lien avec la formation du nouveau Gouvernement. En effet, il a été limogé suite à la nomination d’un nouveau ministre de l’Economie et des Finances, lequel a pris la décision eu égard aux fortes suspicions de corruption au niveau de cette direction générale.

A l’exemple de ce changement, et parlant toujours des changements opérés au niveau du Gouvernement, de nombreux postes de hauts fonctionnaires seraient à pourvoir incessamment au niveau de la vingtaine de départements ministériels qui ont vu débarquer de nouveaux ministres. Les staffs au sein de ces ministères pourraient connaître des chamboulements avec l’arrivée et le départ de certains hauts fonctionnaires ainsi que le changement de directions d’autres hauts commis.

Au niveau des ministères nouvellement créés, de nouveaux postes seront inévitablement mis en place. L’on pense notamment aux ministères scindés et aux vice-ministères. En tout cas, les comptes rendus des prochaines réunions hebdomadaires du Gouvernement seront scrutés de près pour les nominations de fonctionnaires à des postes de responsabilités. Les prochains Conseils des ministres devraient être consacrés à cela si l’on se fie à certaines indiscrétions.  

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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