Ainsi, après avoir publié une note de recevabilité administrative du dossier d’études d’impact environnemental et social du projet au mois de novembre dernier, l’ONE dispose de 60 jours calendaires à partir de cette date, rallongée de dix jours pour chaque demande de compléments d’informations, pour statuer sur l’octroi ou non du permis environnemental pour le projet, y compris l’avis des personnes directement concernées par le projet. D’où la consultation à Mahamasina, hier, des représentants des habitants des quartiers comme Ambatonakanga, Ambohitsorohitra, Ambatovinaky, Ambodifilao, Soarano IIS, Amparibe Avaratr’i Mahamasina, Antanimalalaka Analakely, Andafiavaratra, Manjakamiadana, Ampamantanana, Ankazotokana ambony, Faliarivo, Ambatoroka, Tsiadana et Ampasanimalo. Les habitants des autres quartiers comme Antanimena, Ankorondrano Est, Andranomahery, Tsimialonjafy, Mahamasina Sud, Ambanin’Ampamarinana, Alarobia, Ivandry, Analamahitsy Cité, Analamahitsy Tanàna, Ambodivoanjo et Ambatobe. A rappeler que de par son envergure, les lignes téléphériques d’Antananarivo pourraient être l’un des projets les plus coûteux des projets d’amélioration de transport urbain réalisés dans le pays. Le coût de ce projet est estimé à plus de 151 millions d’euros, dont une partie sera financée par le trésor français. Ce projet d’installation de téléphérique a été annoncé par Andry Rajoelina lors de son discours de fin d’année. L’objectif étant d’améliorer la mobilité urbaine dans la Capitale. La mise en place de 274 cabines téléphériques dans la Capitale a été par la suite officialisée en Conseil des ministres au mois de février dernier. La mise en œuvre du projet serait effective d’ici 2023, avant la tenue des jeux des îles qui se dérouleront dans le pays, annonçait le Gouvernement en février. Deux lignes de téléphérique, sur une distance de 12 km sont prévues. La ligne « jaune » reliant Anosy, Andohalo, Ambanidia, Ankatso et la ligne « orange » reliant Anosy, Ambohijatovo, Analakely, Soarano, Antanimena, Ankorondrano, Ivandry, Ambatobe. C’est le groupe, POMA, un des leaders mondiaux en transport par câble, et la société Colas qui se chargeront des travaux.
La Rédaction