Publié dans Politique

Mesures sanitaires - Les fêtes de fin d’année compromises

Publié le mercredi, 15 décembre 2021


Face à la pandémie de Covid-19 et la crainte suscitée par le nouveau variant Omicron, le Gouvernement malgache a pris des mesures restrictives. A Analamanga, Matsiatra Ambony et Vakinankaratra, les messes, les veillées, les soirées, les mariages et diverses fêtes de fin d’années, prévues se dérouler en lieu clos, s’avèrent quelque peu compromises par ces restrictions.
Ces trois Régions sont en effet placées sous « vigilance sanitaire ». L’annonce a été faite par le ministre de la Santé publique, le Professeur Zely Andriamanantany. Et ce, au cours de son intervention dans le journal télévisé de la Télévision nationale malagasy, hier dans la soirée. Une intervention qui fait suite à un Conseil des ministres spécial qui s’est tenu dans l’après-midi même.
Ce statut sous « vigilance sanitaire »  s’accompagne de plusieurs mesures dont l’objectif est de rompre la chaîne de transmission de la Covid-19. La principale étant l’interdiction des rassemblements de plus de 100 personnes dans les endroits clos. Une mesure qui va bouleverser le programme des églises et des organisateurs de festivités de fin d’année.
Le respect des gestes barrières, le port du masque, le lavage systématique des mains ne sont par ailleurs plus « une alternative »  mais « une obligation », affirme le ministre de la Santé publique. Le Gouvernement invite également au respect de la distanciation sociale d’un mètre. Une règle qui vaut notamment dans les églises, précise le ministre de la Santé publique. Le numéro vert 914 et la plateforme COVDATA, dédiés à la lutte contre la pandémie, vont de nouveau être opérationnels.
Les personnes présentant des symptômes et les personnes qui pensent avoir été en contact avec des cas positifs, sont invités à se rendre au niveau des CSB pour un dépistage gratuit. Des Tests de diagnostic rapide « antigène » ont été dispatchés au niveau de ces centres de santé. Les médecins sur place aviseront sur la nécessité ou non d’un test PCR, selon les cas. Le ministre de la Santé publique précise que des médicaments et du CVO+ seront remises aux personnes présentant un test positif. Les personnes présentant des symptômes sont invitées à rester confinés en attendant les résultats des tests. Les médicaments leur seront apportés chez eux. Le ministre précise que cette prise en charge sera gratuite. Une campagne de distribution de CVO Tambavy est prévue dans les Fokontany où des clusters ont été identifiés.
Parlant de prévention, le ministre indique que des vaccinodromes seront installés au Stade Barea de Mahamasina, pour Analamanga, au Kianja Ampasambazaha pour Matsiatra Ambony et au Gymnase Vatofotsy pour le Vakinankaratra. Le ministre rappelle que le fait d’être vacciné ne doit pas être synonyme de laisser-aller. Les Centres régionaux de commandement opérationnels ont une totale compétence pour décider des mesures d’accompagnement des celles énoncées par le Gouvernement. Notamment en ce qui concerne les éventuelles mesures pour sanctionner ceux qui ne respecteraient pas les gestes barrières. Le ministre appelle en outre les écoles privées à tenir au plus tôt leurs examens et ainsi permettre d’envoyer les écoliers en vacances.
Lalaina A.


Fil infos

  • Service public - 65 000 agents accéderont au statut de fonctionnaire
  • Polyclinique Ilafy - Arrêt des séances d’hémodialyse
  • Administration publique - Relance de l’intégration des agents non encadrés de l'Etat 
  • L’étiquette Gen-Z devient outil de récupération politique
  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff