Publié dans Politique

Téléphérique - L'association des anciens du St-Michel manipulée à des fins politiques

Publié le lundi, 03 janvier 2022

Des simples membres dénoncent l'instrumentalisation de l'association des anciens du Collège Saint-Michel à des fins politiques. Des anciens de ce réputé collège sis à Amparibe manifestent, en effet, ces derniers jours et en utilisant le nom de l'association. Ils ne se contentent pas de contester l'éventuelle implantation d'un pylône du projet téléphérique dans l'enceinte du Collège mais vont jusqu'à protester contre le projet d'installation d'un téléphérique à Antananarivo.

Une revendication qui dépasse le cadre associatif pour devenir une revendication politique. Ces prétendus anciens étudiants portent en effet une critique sur un projet du Gouvernement, a fortiori encore plus quand ces manifestants avancent comme argument la nécessité de regarder aux finances de leurs descendances pour contrer le projet. Des manifestants parmi lesquels figurent, coïncidence ou non, des personnalités éminemment politiques telles qu'Eric Randrasana, l'ancien directeur de cabinet du précédent Président de la République, Hery Rajaonarimampianina, lequel affirme clairement sa position d'opposant au régime actuel, ainsi que des têtes connues pour leur opposition au pouvoir Rajoelina. Un constat qui amène à dire que l'association est manipulée à des fins personnelles et politiques. Une association qui, il faut le remarquer, ne s'est jamais immiscée dans le domaine de la politique durant aucun des précédents régimes dans le pays.

Pour des observateurs comme des simples membres, le rôle de l'association devrait se borner à protester contre l'implantation éventuelle d'un pylône du projet téléphérique dans l'enceinte du collège. Une revendication légitime et compréhensible mais qui pourrait toutefois être considérée comme de l'égoïsme, opine un analyste. Pour celui-ci, s'opposer à l'implantation d'un pylône dans l'enceinte du Collège pourrait par ailleurs être comparé à s'opposer à l'implantation d'une antenne relais d'un opérateur de télécommunication sur un territoire donné et se plaindre ensuite de la faible qualité du réseau de communication. La mise en place du projet de transport par câble vise en effet à désengorger la circulation dans la Ville des Mille. Notre interlocuteur de rappeler également l'adoption du décret déclarant d'utilité publique les travaux de construction et d'aménagement des infrastructures du transport par câble « Téléphérique » à Antananarivo. Le projet a par ailleurs été soumis aux enquêtes administratives requises en la matière afin de protéger le droit de propriété des propriétaires des terrains affectés par les travaux. Une manière de répliquer aux manifestants qui évoquent par ailleurs le fait que l'enceinte du Collège est une propriété privée. 

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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