Pour rappel, la nomination de Brice Andrianasolo en tant que ministre des Mines et des Ressources stratégiques a fait des vagues quelques heures seulement après le remaniement ministériel opéré par le Président de la République le 15 août 2021. Trois jours seulement après sa prise de fonction, le concerné a décidé de donner sa démission dans un « souci d'apaisement ». Vu la polémique qui a enflé à la suite de cette affaire, il est normal que les deux chefs de l'Exécutif prennent leur temps dans la recherche d'un nouveau titulaire à la tête de ce département. Toutefois, la désignation d'un ministre des Mines doit faire partie des priorités afin d'optimiser les réformes escomptées dans le secteur minier.
D'autant plus qu'en cette année des réalisations annoncées par le Chef de l'Etat dans les perspectives du régime pour 2022,
plusieurs grands défis attendent ce département ministériel. Des défis liés notamment à la bonne gouvernance ainsi qu'à la lutte contre les exportations illicites des ressources minières. A cela s'ajoute la révision de la législation, le code minier en l'occurrence, prônée par le Premier ministre au moment de sa prise de fonction en tant qu'intérim. A l'heure où le pays est de nouveau secoué par de multiples polémiques liées à la saisie de 49 kg d'or aux Comores, au mois de décembre dernier, alors que l'affaire de trafic des 73,5 kilos d'or saisis en Afrique du Sud n'est pas encore résolue, des explications s'imposent également de la part des principaux responsables concernés incluant le ministère de tutelle qu'est celui des Mines et des Ressources stratégiques.
Sandra R.