Publié dans Politique

Opposition - Rajoelina dénonce un « refus du développement »

Publié le mercredi, 05 janvier 2022

Au cours de la présentation de vœux du Nouvel an des représentants des différentes institutions, dirigées par leur président respectif, à son endroit et de son épouse, le Président de la République a répondu de manière argumentée aux critiques concernant le projet de transport par câble ou téléphérique à Antananarivo, affirmant que ce projet n'impacterait pas sur les autres priorités du pays. Devant ses invités, hier dans la matinée au Palais d'Etat d'Iavoloha, le Chef de l'Etat a dénoncé « le refus du développement » de ceux qui affirment que les actuels projets de l'Etat ne sont pas prioritaires. 

Il estime que le débat ne doit pas être faussé. « La question est de savoir comment améliorer la circulation dans la Capitale », insiste-t-il, soulignant que la réalisation de ce projet n'empêche pas la réalisation des autres « velirano ». Et lui de citer notamment le projet Pipeline d'eau de Tolagnaro à Ambovombe pour résoudre les problèmes d'insécurité alimentaire et lutter contre le kere dans le Sud ou encore le projet de réalisation de la première autoroute à Madagascar reliant Antananarivo à Toamasina. Des infrastructures que le Chef de l'Etat souhaite léguer aux générations futures.

Pour le Chef de l'Etat, la mise en place d'un projet devant solutionner les problèmes de circulation ne devrait pas être sujet à débat, parlant du projet de transport par câble. Et lui d'expliquer en effet que la densité de la population à Antananarivo figure parmi les plus grandes dans le monde. De même, les véhicules circulant dans la Capitale ne cessent eux aussi d'augmenter ce qui cause les embouteillages dans la Ville des Mille. Des bouchons qui ont des répercussions énormes pour le pays du point de vue économique et du point de vue environnemental et sanitaire.

Décisions stratégiques

Le locataire d'Iavoloha explique par ailleurs que la mise en place de ce projet téléphérique découle d'un long cheminement. Sa manière à lui de signifier qu'il ne s'agit point d'une lubie. Il explique en effet que le téléphérique fait partie des stratégies ressorties lors de ces différentes réunions avec des maires de nombreux pays. Des réunions tenues du temps où il était encore maire de la Capitale. Outre le téléphérique, le métro, un chemin de fer électrique généralement souterrain et le train urbain, implanté en totalité ou en partie sur la chaussée, sont les deux autres solutions évoquées durant ces réunions. 

Deux solutions qui présentent des inconvénients majeurs comparées au téléphérique. Un projet de « métro » est impossible à réaliser à Antananarivo en raison de la nature du sol de la Capitale, tandis que le train urbain, dont un projet de l'Etat est en cours actuellement, est limité notamment en raison des impacts de ces projets sur les infrastructures routières déjà présentes et qui pourraient causer encore plus d'embouteillages. La mise en place de transport par câble ou téléphérique se présente comme la solution idoine, « la moins chère et la plus rapide » pour désengorger la Capitale.

Recueillis par Lalaina A.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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