Publié dans Politique

Faux et usage de faux avec usage de drogue - « Rocco écope » de 6 ans d’emprisonnement ferme

Publié le dimanche, 20 février 2022

Une affaire sale peut en cacher une autre ! C’est du moins ce qu’on puisse dire de Rico Donatien Randrianarison, alias Rocco. En effet, ce dernier fut finalement traduit devant le Tribunal de première instance (TPI) de Mahajanga le vendredi 18 février, pour faux et usage de faux notamment, mais aussi pour détention illégale d’arme et de drogue. Le verdict est tombé : l’accusé écope d’une peine de 6 ans d’emprisonnement ferme mais fut frappé également de 200 000 Ar d'amende. Mais revenons aux faits. 

En effet, Rocco fut arrêté, du moins dans un premier moment, pour faux et usage de faux le 5 février dernier à Mahajanga. Car, en apprenant que les autorités le recherchent, il a fui la Capitale pour rejoindre clandestinement la cité des fleurs, et après que la Gendarmerie l’eut recherché activement, mais aussi au prix d’une course poursuite à travers les rues de cette dernière ville du nord-ouest. Le fugitif qui était au volant de sa voiture avait les gendarmes à ses trousses. Finalement, ses poursuivants ont réussi à le coincer, et il a dû préférer se rendre, cette fois-ci, plutôt docilement. C’était dans ces circonstances que les enquêteurs ont fait une autre découverte sur le quidam. 

Car lors de son arrestation, les enquêteurs de la section des recherches criminelles de la Gendarmerie nationale de Mahajanga ont trouvé sur lui 3,70 grammes de cocaïne ainsi qu’un pistolet automatique garni de 8 cartouches de fusil 22 long rifle. Ce qui a naturellement aggravé son cas, les autorités majungaises faisant de la lutte contre l’usage de la drogue son cheval de bataille.

Pour revenir dans la genèse de cette affaire, Rocco a eu maille à partir avec une tierce personne, qui l’a poursuivi pour faux et usage de faux à l’époque. L’affaire fut portée devant le Tribunal au cours de laquelle l’accusé a eu finalement gain de cause. Mais il ne s’attendait guère à ce que son adversaire juridique a fait appel à cette décision de la Justice. Ce qui a fait ressurgir l’affaire, mettant de nouveau ainsi Rocco dans le collimateur des autorités, plus récemment encore. Ce qui fait qu’il a dû se présenter encore à la Gendarmerie, qui l’avait convoqué. Mais loin de se montrer docile, il a simplement fait la sourde oreille à cette convocation. Ce qui lui a valu cet avis de recherche, et finalement son arrestation puis sa mise en détention récente à Mahajanga.

F.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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