Publié dans Politique

Participation aux élections à Madagascar - Le désir de la diaspora en phase de réalisation

Publié le mercredi, 23 février 2022


Le Président de la République Andry Rajoelina l’avait annoncé lors de son séjour en France, en août de l’an dernier. La diaspora devrait avoir le droit de vote à partir de l’élection présidentielle 2023. Une première étape allant vers la réalisation de ce souhait maintes fois exprimé par la diaspora est aujourd’hui enclenchée. Le ministère des Affaires étrangères annonce une enquête de recensement des ressortissants malagasy résidant à l’étranger. Un recensement qui concerne particulièrement ceux vivant en Europe dont en France, en Espagne, au Saint Siège (Vatican), en Israël, à Monaco et au Portugal, selon un communiqué publié mardi par l’ambassadeur de Madagascar en France.
La représentation malgache rapporte ainsi que « suite à l’adoption de la Lettre de Politique Nationale pour l’Engagement de la Diaspora (LPNED) par le Conseil des ministres en février 2021, le Gouvernement malagasy s’est engagé à rendre effectif l’exercice du droit de vote de la diaspora malagasy ». Ce recensement doit ainsi permettre de « disposer de données statistiques fiables et des informations plus précises sur les membres de la diaspora ainsi que leurs caractéristiques, et de produire des données essentielles pour la délimitation des circonscriptions électorales lors de I‘organisation des prochaines élections à Madagascar », précise le communiqué.
A lire cette missive, ce recensement se fera exclusivement en ligne. En effet, il y est dit que tous les membres de la diaspora malagasy sont invités à remplir le formulaire de recensement en ligne avant le 31 mars 2022. L’agence de presse nationale Taratra rapporte par ailleurs l’invitation lancée par l’Ambassade aux ressortissants « qui ne sont pas encore immatriculés » à procéder à l’inscription consulaire pour « bénéficier d’une carte consulaire qui est utile pour les démarches administratives a l’Ambassade et indispensable lors de la mise en œuvre du processus électoral ». Certaines étapes restent encore à franchir avant l’effectivité de ce droit de vote. Il reste notamment une révision du cadre juridique des élections, une modification de la liste électorale pour intégrer les électeurs qui résident donc à l’étranger. Une réflexion sur le système de vote idoine est également nécessaire.
La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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