Publié dans Politique

Iavoloha - Les projets financés par la Banque mondiale passés en revue

Publié le mercredi, 23 février 2022



Après une rencontre avec le Premier ministre la veille, la délégation de la Banque mondiale dirigée par Idah Z.Pswarayi-Riddihough, directrice des opérations de la Banque mondiale (pour les Comores, Madagascar, Maurice et le Mozambique), s’est entretenue avec le Président de la République Andry Rajoelina, hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Une rencontre au cours de laquelle les deux parties ont passé en revue les projets financés par cette Institution financière à Madagascar, mais surtout « de discuter des défis et des perspectives d’amélioration des relations de coopération en vue d’un meilleur soutien au développement de la Grande Île », selon un communiqué conjoint publié à l’issue de l’entrevue. Ladite missive qui note par ailleurs « L’appui de la Banque mondiale en faveur de Madagascar s'est renforcée de manière significative durant la crise sanitaire liée à la Covid-19. »
En outre, « Les projets mis en œuvre récemment traduisent une amélioration de la coopération avec la Banque mondiale dans différents secteurs », renchérit le communiqué. Une partie de ces nouveaux projets concerne la lutte contre la pandémie, avec des investissements dans le secteur de la santé. L’éducation, la protection sociale, le secteur agricole et les technologies de l’information ont également bénéficié du soutien de l’institution de Bretton Woods. « Autant d’étapes qui ont permis à Madagascar de bénéficier d’un soutien financier de l’institution au même niveau que les autres pays du continent », souligne le communiqué conjoint.
Les axes de coopération pour l’année 2022 ont aussi été abordés durant la rencontre. Parmi eux figure notamment le soutien de la Banque mondiale au programme national de reforestation de la Grande île qui vise à restaurer 4 millions d’hectares de paysages et de forêts d’ici 2030. Il a également été évoqué, un appui technique et financier au Plan Emergence de Madagascar qui fournit une stratégie détaillée pour hisser Madagascar au rang de pays émergent d’ici 2040. Dans cette optique, l’organisation d’un Groupe Consultatif dans les locaux de la Banque mondiale a été citée. Par ailleurs, l’obtention d’un aval de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) pour le financement de l’hôpital de la Nouvelle Ville figure aussi parmi les pistes de coopération avancées par la partie malgache lors de cette rencontre.
La Rédaction

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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