Publié dans Politique

Plan national de redressement - Rajoelina séduit la Banque mondiale et obtient 415 millions de dollars

Publié le mardi, 19 avril 2022


Une grande première dans l’histoire de Bretton Woods. Les dirigeants du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, deux institutions financières mondiales se sont réunis sur une même table pour se pencher sur une même cause qu'est le redressement de Madagascar. En effet, en marge de la réunion de printemps de la Banque mondiale et du FMI, le Président de la République Andry Rajoelina a rencontré le président du groupe de la Banque mondiale, David Malpass, et la directrice générale du Fonds monétaire international, Kristalina Georgieva lundi à Washington.
« Ce dialogue est essentiel pour assurer l’efficacité, la coordination et l’alignement des appuis proposés par les partenaires techniques et financiers afin que la vision et les priorités de l’Etat malagasy en matière de réforme des finances publiques soient comprises et soutenues », a souligné le Président Andry Rajoelina.
Une réunion au cours de laquelle les questions de développement ont été abordées, notamment l'accès à l'énergie, la nécessité pour le pays de renforcer sa politique de gestion des catastrophes et des risques et le plan de redressement de Madagascar. Le Chef de l’Etat malagasy a notamment plaidé au cours de la réunion en faveur du renforcement des appuis pour relever le défi de la résilience climatique de Madagascar, qui compte parmi les pays les plus vulnérables aux changements climatiques.
« Outre les inondations à répétition à cause des cataclysmes météorologiques et la sécheresse intense causant une famine chronique pour la population, en l’espace de seulement 25 jours, Madagascar a été le théâtre d’une série d’évènements climatiques majeurs (…) qui ont impacté directement les activités de développement du pays qui sont en situation de vulnérabilités répétitives et croissantes », a-t-il ajouté.
Le plan de redressement post-cyclonique présenté lors de cette réunion consiste à la mise en œuvre de différents projets innovants impliquant dix secteurs prioritaires, à savoir les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, la protection sociale, l’eau, l’habitat, l’éducation, la modernisation de la gestion de finances publiques et la santé.
Le coût total de la mise en œuvre de ce plan est estimé à 978.664.237,95 de dollars américains. Faisant suite au plaidoyer du Président de la République, la Banque mondiale a annoncé le déploiement de 415 millions de dollars, soit près de la moitié du montant de sa mise en œuvre, afin d'appuyer Madagascar dans la mise en œuvre de sa stratégie de redressement post-cyclonique.
Selon les précisions, 220 millions de dollars iront dans des projets en faveur de l’accès à l’eau, 100 millions de dollars pour la construction de routes, les chemins de fer et l’accès à l’électricité, 40 millions de dollars à la protection sociale, et 15 millions de dollars en guise de réponse d’urgence pour la ville d’Antananarivo frappée par le cyclone Ana.
Recueillis par L.A.


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Editorial

  • Des fondamentaux
    Que la commémoration de la Journée internationale de la non-violence, le 2 octobre 2025, nous soit offerte pour revisiter les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit. En guise de préalable, il nous est obligé de noter que le rappel des principes de la démocratie et de l’Etat de droit n’est pas l’apanage unique d’un seul courant d’idée ou d’un camp par rapport au pouvoir en place. Tout le monde, tout citoyen, conscient de la nécessité de faire appliquer strictement les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit ont le sacré devoir de tirer la sonnette d’alarme en cas de violation caractérisée.

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