Parlant d’Alaotra-Mangoro, quid de cette affaire de transport illicite de bois précieux dans cette Région ? Pour rappel, il y a quelques jours, une camionnette transportant du bois précieux a été interceptée par les autorités du côté d’Amparafaravola. Comme seule pièce justificative, le conducteur du véhicule a présenté un document signé par une députée membre du bureau permanent de l’Assemblée nationale. Une affaire qui a scandalisé l’opinion publique. D’autant plus que dans cette affaire, le chauffeur a été placé en détention provisoire. Quid par contre du propriétaire de la cargaison et de la personne qui s’est accordé une auto-autorisation pour l’exploitation et le transport de bois précieux. Le ministère de l’Environnement et du Développement durable s’est récemment fendu d’une précision, rappelant que le MEDD est la seule autorité pouvant octroyer une autorisation de transport de ce bois précieux, dont l’exploitation reste suspendue jusqu’à maintenant. Donc, le document présenté par le conducteur n’est pas valable. Il pourrait s’agir ici d’usurpation de fonction ou de faux et d’usage de faux.
Quelle suite également à l’affaire des carburants frelatés ? Il y a plusieurs semaines, nombre d’automobilistes se sont plaints de gasoil consommés trop rapidement, voire dans certains cas des véhicules endommagés. Les regards se sont assez rapidement tournés vers le carburant. Suite à des enquêtes, les autorités ont procédé à des interpellations de personnes et des saisies, annoncée de manière bruyante dans les médias. Il y a presque un mois, les autorités ont révélé le démantèlement d’un présumé de réseau de frelatage de carburants dans la ville de Toamasina. Des entrepôts et des camions ont été saisis ces derniers jours. Des employés de l’atelier ou du dépôt où les faussaires ajoutaient du pétrole dans les carburants, essence ou gasoil, ont été placés à la prison d’Ambalatavoahangy tout comme les deux gérants de station d’essence dans la localité. Par contre, des noms des boss auraient été cités durant l’enquête mais au grand désespoir des avocats des placés sous mandat de dépôt, ils n’ont pas été auditionnés. Ainsi, les véritables cerveaux de cette contrebande courent toujours. Du moins aucune arrestation n’a été communiquée. Les investigations annoncées en grande pompe sont –elles bouclées en désignant ces petit bras comme les présumés coupables. Cependant, il est difficile de croire que avec les preuves et les personnes interpellées jusqu’ici, les limiers n’aient pas ne serait-ce qu’une piste…
La Rédaction