Publié dans Politique

Construction de l’autoroute Tanà – Toamasina - Roland Ratsiraka désavoué

Publié le mercredi, 30 novembre 2022


Un mois jour pour jour après la signature du contrat de construction de l’autoroute Antananarivo – Toamasina, une cérémonie de pose de la première pierre de cette infrastructure a lieu ce samedi dans la localité de Talata Volonondry, dans la partie nord de la Capitale malgache. L’information attendue par les observateurs a été confirmée par le ministère des Travaux publics et le gouvernorat de la Région Analamanga. Ces deux entités ont effectué une descente sur place mardi pour effectuer les derniers préparatifs avant la cérémonie de ce samedi qui verra la présence du Président de la République Andry Rajoelina.
Au risque de décevoir le député Roland Ratsiraka, la pose de première pierre va donc bien avoir lieu cette année. Cet ancien ministre des Travaux publics évoquait en effet que ce lancement serait impossible avant un minimum deux ans après la signature du contrat de construction en début du mois de novembre à Iavoloha, évoquant notamment la nécessité de faire des études ou encore des questions de financement. Des arguments qui, à l’époque, étaient déjà balayés par les autorités qui confirmaient que le chantier assuré par la société égyptienne Samcrete sera financé à hauteur d’un peu plus de 900 millions de dollars.
Preuve de la détermination de l’Etat
En outre, les études techniques ont débuté en 2020 soit depuis deux ans. Soit les deux ans jugés préalables nécessaires par Roland Ratsiraka avant toute pose de première pierre du chantier. Les équipes techniques de la firme égyptienne SAMCRETE sont sur terrain depuis plusieurs mois. Le ministre des Travaux publics d’indiquer à l’époque que les études techniques sur 50 km sont bouclées, ce qui doit permettre la pose de la première pierre. Le chantier durera quatre ans. Néanmoins, un tronçon de 80 km partant de la Capitale devrait être achevé avant fin 2023.
Ce lancement constitue le début de la concrétisation de la promesse faite à la population malgache par le Chef de l’Etat. Ce « projet d’envergure et symbolique », selon les termes du Président de la République Andry Rajoelina, sera « la preuve tangible de la détermination de l’Etat malagasy à augmenter sa vitesse d’action pour rattraper notre retard de développement et emmener Madagascar vers l’Emergence ». L’autoroute servira à la fois l’économie et le tourisme. Elle permettra de décongestionner le trafic, de gagner du temps et de réduire les coûts de transport. Avec deux voies de circulation dans chaque sens, les véhicules pourront rallier les 260 kilomètres, leur destination, en deux heures environ sur cette voie rapide, au lieu de huit heures sur la Route nationale 2. Un gain de temps et de carburant important pour les usagers.

La Rédaction

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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