Publié dans Politique

Christine Razanamahasoa - Coup de couteau dans le dos de Rajoelina

Publié le mardi, 06 décembre 2022


La rumeur d’une motion de censure contre le Gouvernement Ntsay avait circulé ces derniers jours dans les salons. Beaucoup avaient  alors cru qu’il s’agissait d’une manœuvre  - une de plus  - venant des adversaires du pouvoir en place, en l’occurrence des opposants issus du RMDM, lesquels ne cessaient de mener des actions subversives en vue de mettre en place un régime transitoire où ils pourraient participer sous le prétexte d’une crise dans le pays.
Grande fut cependant la surprise en apprenant, hier, que le coup viendrait en fait de l’intérieur du régime même. En effet, selon les informations qui ont atterri au sein des rédactions tard hier dans la soirée,  ladite motion de censure aurait été orchestrée au sein de l’Assemblée nationale par Christine Razanamahasoa, la présidente de cette Institution elle-même. Cette dernière, pour se justifier et en même temps afin de persuader ses pairs issus du camp Orange de Tsimbazaza, aurait prétexté que l’initiative viendrait du Président de la République, Andry Nirina Rajoelina. Une information, qui, après recoupement, a été formellement démentie hier même par Iavoloha.
Outre Christine Razanamahasoa,Tinoka Roberto et Siteny Andrianasoloniaiko, entre autres, seraient les initiateurs de cette sordide manigance. Un trio auquel il faut ajouter les personnalités qui, sur les photos que nous publions ici, ont été surprises en train de concocter ce qui n’est ni plus ni moins qu’un coup de couteau dans le dos de Andry Nirina Rajoelina. Celui-là même qui les a pourtant fait rois.
A quelques mois des élections présidentielles, cette affaire va secouer et recomposer le paysage politique malagasy. Nous en reparlerons abondamment dans nos toutes prochaines éditions.
La Rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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