Publié dans Politique

Trafic des 73,5 kg d'or - Comparution de 18 suspects devant le PAC

Publié le mercredi, 14 décembre 2022


Après une longue période d'attente due aux exigences des procédures et formalités judiciaires, l'affaire se rapportant sur le trafic des 73,5 kg de lingots d'or du pays vers l'Afrique du Sud, le 31 décembre 2020, a été finalement jugée à la cour criminelle ordinaire du Pôle anticorruption (PAC) d'Antananarivo, hier. Ainsi, seules les 18 sur les 25 personnes impliquées dans l'affaire ont répondu présent. Vers 13h ,hier, où le procès a finalement démarré, elles ont dû passer tour à tour dans le box des accusés pour répondre de leurs actes de trafic illicite d'or, de violation du code douanier et minier, de falsification de documents et de corruption devant le juge. 7 d'entre eux sont les principaux suspects. Ils ont été placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy sauf une prévenue, dès la semaine suivante et après l'éclatement de l'affaire. Les débats à l'audience se sont poursuivis jusque très tard dans la soirée. Et seule une partie des accusés, précisément les employés de la compagnie aérienne STA impliquée, ont pu prendre la parole pour se défendre. En réalité, ils ne font que confirmer les arguments de défense avancés par l' avocat de l'ex-Dg de l'ACM, qui serait absent au moment des faits, selon Me Raoelina. Même tentative de sa part pour disculper les deux pilotes en cause. Ces derniers ont argué, en marge de leurs déclarations, n'avoir pas été du tout informés sur le fait que l'avion transportait de l'or au moment où il a quitté la Grande île. Et de soutenir que leur mission était seulement de transporter des passagers qui ont loué l'avion pour l'Afrique du Sud comme destination, et pour affaires. D'ailleurs, l'avocat de l'ex-Dg de l'ACM, lors d'une rencontre préliminaire avec la presse, a soupçonné que l'or en question aurait été envoyé bien à l'avance en Afrique du Sud. Et que l'avion n'a fait alors que transporter les 3 autres suspects actuellement retenus par la justice sud africaine.. De toute façon, l'affaire ne devrait être encore éclaircie de sitôt, donc pas avant ce jour où l'on prévoit la reprise des débats à l'audience.
F.R

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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