Titré champion de la nutrition en 2020 par la Banque africaine de développement (BAD), Andry Rajoelina a été sollicité pour la seconde fois pour recevoir de nouveau cette distinction. C’est durant la rencontre, hier, entre la vice-présidente de la BAD, Marie Laure Akin Olugbade, accompagnée par la présidente de la fondation américaine « Big Win Philantrophy », Jamie Cooper, et le Président malagasy que les deux entités ont émis ce souhait de lui attribuer pour la seconde fois ce titre de « champion de la nutrition ». En deux ans, de l’eau a coulé sous le pont de la lutte menée par le Président Andry Rajoelina contre la malnutrition, justifiant le renouvellement du titre.
De projet en 2019, l’usine Nutrisud est fonctionnelle actuellement. Depuis l’implantation dans le Sud de Madagascar de cette unité produisant des compléments alimentaires, le taux de scolarisation a augmenté de 30%. De leur malnutrition en effet, la plupart des enfants dans cette partie de l’île frappée depuis six décennies par la famine, ne fréquentent plus l’école ou se déscolarisent. L’idée est de les inciter à fréquenter l’école ou de les faire revenir d’un côté et de l’autre les sortir dans la situation alimentaire critique. C’est ainsi que les responsables ont décidé de distribuer à titre gratuit et quotidiennement ces compléments alimentaires à l’école d’où cette augmentation considérable du taux de scolarité.
Promesse de soutien
Une pierre, deux coups qui a fait mouche également auprès de la BAD et de la fondation « Big Philantrophy ». Dans la foulée de la distinction, cette dernière a promis d’apporter son expérience en Ethiopie pour accompagner le Président Rajoelina dans sa quête de financement pour l’extension de la lutte contre la malnutrition dans cinq régions pilotes qui restent à définir. Ce projet élaboré par la partie malagasy qui nécessite une contribution internationale sera présenté à la réunion au sommet de l’Union Africaine à Dakar (Sénégal) à la fin du mois prochain.
A part la mise en place de l’usine Nutrisud, la distribution du « titre vert » aux 2.000 familles dans le Sud, a conforté également le souhait de la BAD et la fondation américaine de redonner ce statut de champion de la nutrition au numéro un malagasy. Chaque famille afin de bannir l’exode bénéficie d’un terrain de 1.000 à 5000 m2, des semences, des animaux d’élevage et des matériels agricoles.
Ces efforts tout comme le projet d’installer le pipeline de 92 km partant de Efaho Tolagnaro à Ambovombe Androy, justifient ce choix des entités internationales à réattribuer au Président de la République de Madagascar le titre, deux ans après…
La RFédaction