Publié dans Politique

Toamasina - L’Hôpital Morafeno privé de scanner depuis presque trois ans

Publié le mardi, 20 décembre 2022


La population de la partie est de la Grande île vit l’inimaginable. L’hôpital de référence de Toamasina, la ville du grand port, la deuxième ville du pays, ne propose plus d’imagerie médicale. Le scanner de l’hôpital de Morafeno ne fonctionne plus depuis presque trois ans. Précisément depuis octobre 2019, selon des sources locales. L’onduleur qui fournit une protection au matériel médical contre les dommages coûteux causés par des interruptions d’alimentation inattendues serait tombé en panne. Une société privée réputée de la partie Est du pays a offert un onduleur pour permettre à la machine de fonctionner l’an dernier. Cependant, le scanner aurait également perdu l’âme.
Depuis, les patients sont tous simplement renvoyés chez eux sans traitement. Faut-il pourtant souligner qu’une maladie nécessitant une imagerie est souvent classée dans la catégorie des urgences. Le seul salut qui reste pour les patients, c’est souvent de rallier la Capitale Antananarivo. Cependant, tout le monde n’y a pas accès. Le coût n’étant pas accessible à toutes les couches sociales. Un citoyen de Toamasina indique que rien que l’évacuation sanitaire de Toamasina à Antananarivo coûte entre 7 millions Fmg à 12 millions Fmg. Notez que le scanner donne beaucoup plus de précisions que d’autres examens radiographiques simples. Utilisé souvent pour le cerveau, il est également utile pour d’autres parties du corps. Il aide à détecter des maladies non visibles à la radiographie et à l’échographie. Ils sont nombreux les malades dont l’état exige un examen de scanner avant d’établir un diagnostic et de sauver ainsi leur vie.
Contacté à propos de ce sujet, le ministère de la Santé par l’intermédiaire de la direction générale de la fourniture des soins affirme que les procédures pour la réparation du scanner sont en cours. Les pièces nécessaires à la réparation de la machine ont ainsi été importées par le ministère et sont arrivées dans le pays début novembre dernier. La balle serait ainsi dans le camp de la société représentante de la marque du fabricant du scanner à Madagascar. Cette entreprise qui, selon le DGFS, devait effectuer une descente sur Toamasina hier. L’on attend ainsi un dénouement heureux à cette situation dans les jours à venir car il s’agit d’une course contre la montre. En attendant la réparation de ce scanner, combien de patients mourront entre-temps ?
La Rédaction

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Editorial

  • A la dérive !
    L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante ! Le message émis semble sonner le … glas ! Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains. Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la…

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