Lundi, le BIANCO avait indiqué qu’après une enquête minutieuse effectuée, suite à un soit-transmis dont il a été saisi, des infractions de favoritisme, d’abus de fonction et de détournement, lors de l’acquisition de matériels roulants de la société Paositra Malagasy, courant les années 2018-2019, ont été décelées, occasionnant un préjudice pour l’Etat qui s’élevait à près de 360 millions d’ariary.
Plusieurs personnes sont soupçonnées d’implication dans cette affaire, entre autres le premier responsable de la PAOMA, ses quelques collaborateurs et collègues, le gérant et les cadres signataires du contrat auprès du concessionnaire automobile titulaire des marchés en question. A l’expiration du délai de garde à vue dont il a fait l’objet, ce haut responsable a été présenté à la juridiction territorialement compétente avec les autres personnes soupçonnées. A l’issue du déferrement, il a été mis sous contrôle judiciaire, en tant que personne responsable des marchés publics, tandis que les autres personnes mises en cause ont bénéficié d’une liberté provisoire. Le BIANCO indique que deux autres dossiers de procédure concernant les mêmes personnes mais pour d’autres affaires ont été transmis à cette juridiction.
Des informations qui circulent dans le microcosme judiciaire laissent entendre l’existence d’autres affaires pouvant inquiéter ce haut responsable. Notamment celle relative à un achat de bajaj ou encore une autre autour de l’entretien de véhicules administratifs… Au vu des différents dossiers dans lesquels le nom de ce DG est cité, beaucoup d’observateurs évoquent l’opportunité d’une mise à l’écart de ce haut responsable en attendant que les procédures soient évacuées, bien qu’il bénéficie toujours de la présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire.