Publié dans Politique

Inclusion financière - Les institutions de microfinance montent en gamme 

Publié le lundi, 20 février 2023

L'utilisation des nouvelles technologies de communication est devenue incontournable de nos jours, dans la gestion des dépenses et des recettes au sein de l'administration, d'une entreprise et, surtout, d'une institution financière. Dans cette optique, dix Institutions de MicroFinance (IMF) ont été dotées, par le Projet d'Inclusion Financière de Madagascar - PIFM, d'équipements et de matériels de nouvelles technologie de communication, dont des tablettes, des tablettes télécollectes, des ordinateurs portables, des onduleurs, des logiciels, des groupes électrogènes, des licences « oracle » 1000 utilisateurs ainsi que bien d'autres équipements.

Parallèlement, sept autres IMF ont également pu bénéficier de dotations de la part du PIFM pour les assister à développer leurs nouvelles agences localisées dans des zones enclavées et loin des institutions financières. C'est ainsi que 10 871 nouveaux membres et adhérents, dont 5 476 femmes, ont été enregistrés auprès de 40 agences nouvellement mises en service dans les Régions comme Analamanga, DIANA, SAVA, Sofia, Boeny, Menabe, Itasy, Alaotra Mangoro, Atsinanana, Analanjorofo, Bongolava, Atsimo 

Atsinanana, Anosy , Androy, Atsimo Andrefana. Ces dotations sont essentiellement composées de matériels roulants comme des véhicules tout-terrain, des motocyclettes, mais également des équipements comme des ordinateurs de bureau, des groupes électrogènes, des mobiliers de bureau - tables et chaises - et bien d'autres encore. En outre, le PIFM apporte son soutien à l'équipement en SIG (Système d'Information et de Gestion) des IMF non encore dotées de ce système. Ainsi, quatre  IMF membres du CTI2MG (Centre Technique Informatisé de la Microfinance à Madagascar) ont pu recevoir des équipements, dont 152 ordinateurs, 132 tablettes, 88 imprimantes, des mobiliers de bureau et d'autres matériels. Pour rappel, le Projet d'Inclusion Financière de Madagascar, un projet fruit de la collaboration entre l'Etat malagasy et la Banque Mondiale, a vu le jour en 2018 pour prendre fin au mois de décembre 2022. 

 

Hary Rakoto

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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