Publié dans Politique

Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo et Joël Randriamandranto seuls rescapés

Publié le lundi, 20 février 2023

22 ministres avaient été nommés au départ, dans le premier Gouvernement resserré de Ntsay Christian, formé en janvier 2019. En quatre ans, plusieurs personnes ont été membres du Gouvernement. Alors qu'un énième remaniement a été annoncé hier, seuls deux d'entre eux sont passés entre les mailles. Ils ont effectué quatre ans au sein du Gouvernement. 

Parmi ces deux personnes, une n'a jamais changé de portefeuille.  Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a passé quatre années à la tête du ministère de la Communication et de la Culture. Il faut dire que son bilan parle pour elle. L'ancienne journaliste et chroniqueuse politique n'a rien à envier à ses prédécesseurs en termes de réalisations. Les inaugurations et les évènements sont systématiques chaque semaine. 

Dans le domaine de la Culture, en particulier, peu peuvent se targuer un bilan aussi fourni qu'elle, si ce n'est sans doute Gisèle Rabesahala qui avait occupé le poste durant la Seconde République. Elle est également à l'initiative de la journée « Tagnamaro » celle visant à fédérer autour d'une même cause citoyenne. La MCC n'hésite pas à monter au front pour défendre le régime actuel à travers son émission hebdomadaire, « Tsy ho tompon-trano mihono » en sa qualité de porte - parole du Gouvernement.

 Un autre a été ministre de plein exercice pendant ces quatre ans, bien que l'intitulé de son ministère a changé. Il s'agit de Joël Randriamandranto. Il a d'abord été ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, puis ministre du Tourisme. Deux autres ministres faisaient partie du quartet d'inamovibles dans la précédente formation du Gouvernement, à savoir l'ex-ministre de la Défense nationale, Le Général de corps d'armée, Léon Richard Rakotonirina et l'ancien des Sports et de la Jeunesse, également ancien ministre des Transports, Tinoka Roberto.

 

L.A.

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Editorial

  • Et l’agriculture !
    Le ministère de l’Agriculture existe-t-il encore ? Ou bien fonctionne-t-il encore ? Autrement, le ministre titulaire du portefeuille est-il encore là ? De deux ou trois choses. Un, il évite le bling-bling, les caméras et travaille discrètement et … efficacement. Deux, ou on l’ignore et il s’efface. Trois, il somnole quelque part. C’est tout juste si on connait son nom ! S’il est un département ministériel ayant une place et un rôle de tout premier plan pour ne pas le dire crucial et stratégique dans cette lutte contre la misère à laquelle le pays tout entier se trouve engagé, c’est bien le ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Tous les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, le combat numéro un de Madagasikara, ont pour fondement initial l’agriculture. Il est loin, très loin le temps où l’agriculture fut le fleuron de l’économie nationale tout comme la compagnie Air-Mad, l’image forte et la…

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