Parmi ces deux personnes, une n'a jamais changé de portefeuille. Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a passé quatre années à la tête du ministère de la Communication et de la Culture. Il faut dire que son bilan parle pour elle. L'ancienne journaliste et chroniqueuse politique n'a rien à envier à ses prédécesseurs en termes de réalisations. Les inaugurations et les évènements sont systématiques chaque semaine.
Dans le domaine de la Culture, en particulier, peu peuvent se targuer un bilan aussi fourni qu'elle, si ce n'est sans doute Gisèle Rabesahala qui avait occupé le poste durant la Seconde République. Elle est également à l'initiative de la journée « Tagnamaro » celle visant à fédérer autour d'une même cause citoyenne. La MCC n'hésite pas à monter au front pour défendre le régime actuel à travers son émission hebdomadaire, « Tsy ho tompon-trano mihono » en sa qualité de porte - parole du Gouvernement.
Un autre a été ministre de plein exercice pendant ces quatre ans, bien que l'intitulé de son ministère a changé. Il s'agit de Joël Randriamandranto. Il a d'abord été ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, puis ministre du Tourisme. Deux autres ministres faisaient partie du quartet d'inamovibles dans la précédente formation du Gouvernement, à savoir l'ex-ministre de la Défense nationale, Le Général de corps d'armée, Léon Richard Rakotonirina et l'ancien des Sports et de la Jeunesse, également ancien ministre des Transports, Tinoka Roberto.
L.A.