Publié dans Politique

Prime des Barea au CHAN - Le Président de la République appelle à la bonne foi de la FMF

Publié le dimanche, 07 mai 2023


Le Président de la République Andry Rajoelina n’est pas insensible aux appels incessants des joueurs de l’équipe nationale de football des Barea A’, concernant la remise et le partage des primes obtenues grâce au brillant parcours lors du dernier Championnat d’Afrique des Nations. « Donnez leur prime car ce sont eux qui se sont battus le plus dur, ce sont eux qui ont obtenu cette médaille, ce sont leurs gouttes de sueur qui ont été versées », a soutenu le Chef de l’Etat au cours d’un discours au Palais d’Etat d’Iavoloha, hier au cours d’une remise de décorations honorifiques pour des athlètes de différentes disciplines sportives. « La situation est une honte », rajoute le locataire d’Iavoloha exprimant à cette occasion son étonnement. « Les primes doivent être rétribuées de manière juste et équitable », rajoute-t-il. Et lui de demander au ministre des Sports de suivre de près cette affaire, sans faire d’ingérence dans la gestion fédérale.
Une prize money de 500 000 dollars a été versée par la Confédération africaine de football dans le compte de la fédération malagasy de football récemment, suite à la troisième place des Barea A’ lors du Championnat d’Afrique des Nations. En fin de semaine dernière, les joueurs ont reçu 30% de ce demi- million de dollars soit un montant d’environ 25 millions d’ariary, tandis que 70% a été retenu par la FMF pour être reversée aux ligues et aux clubs. Une clé de répartition de la dotation qui a créé un tollé général parmi les joueurs de l’équipe nationale en particulier et au sein du milieu du football malgache en général. Le fait que des ligues puissent également obtenir une part. Certains observateurs supputent en effet l’existence d’arrière- pensée à la veille des élections au sein de la fédération malagasy de football.
« Les ligues ne devraient pas obtenir une part de cette prime. Pour ma part, je trouve qu’il y a une certaine erreur dans la communication de la FMF. Par contre, les clubs doivent obtenir des primes, car il ne faut pas oublier que ces clubs n’ont généralement pas beaucoup de rentrées d’argent, à part dans les cas où il y a des mutations internationales d’un de leurs joueurs. Faut-il rappeler, en effet, que ce sont les clubs qui ont modelé ces joueurs les permettant d’arriver en sélection nationale », opine à ce propos un président de ligue qui veut garder l’anonymat. Cette histoire risque en tout cas de continuer à faire parler les prochains jours. D’autant que, selon une source auprès du comité exécutif de la FMF, la répartition de la prime n’a pas été décidée de manière consensuelle.
La rédaction





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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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