Publié dans Politique

Drogue dure - Un ex-sénateur et ses complices placés sous MD

Publié le mercredi, 10 mai 2023

Il fut sénateur mais aussi un agent de la Santé publique à la retraite. Mais cela ne l'a pas empêché d'être trempé dans une sale affaire de drogue dure, faits survenus à Manarara-Avaratra. Une affaire qui l'a récemment conduit en prison, du moins provisoirement. Deux autres personnes soupçonnées d'être ses complices furent également incarcérées en même temps que l'ex-sénateur en cause, mardi dernier.

En réalité, l'ancien sénateur a failli échapper à la Justice s'il n'y avait pas les aveux de ses complices dans ce trafic d'héroïne. De fait, ce sont ces derniers qui furent arrêtés en premier à Mananara-Nord. Cuisinés par les enquêteurs de la Gendarmerie, les deux suspects ont fini par indiquer la piste de l'ex-sénateur.  

Car, l'enquête a permis de déterminer le rôle de démarcheurs des concernés dans ce trafic. Et ce ne sont pas les preuves matérielles de leur inculpation qui manquent. Ils étaient en possession d'une assez importante quantité de cette drogue dure dont le fournisseur ne serait que l'ex-sénateur en cause. 

Pour vérifier la véracité des dires des deux dealers, les Forces de l'ordre ont alors perquisitionné le domicile de l'ancien sénateur. Et là, ce fut le coup de poker. D'ailleurs, c'était aussi dans ces circonstances que ce dernier fut interpellé. Toute une panoplie d'ustensiles prévus à l'injection d'héroïne fut trouvée chez l'ancien sénateur. Mieux, les enquêteurs ont l'impression que tous ces objets, par trop compromettants trouvés sur place, semblaient avoir été fraîchement utilisés.

Loin de se contenter de ce résultat, les Forces de l'ordre ont donc voulu aller plus loin, histoire de remonter la filière. Car la question qui se posait, c'est de chercher à savoir qui fournit justement de l'héroïne à l'ex-sénateur. Des bribes glanées par ces Forces ont allégué un véritable réseau qui opère dans la banlieue de Mananara-Nord. Les enquêteurs auront encore donc du pain sur la planche pour le débusquer. Mais elles ont fait l'essentiel en identifiant l'un de ses maillons forts, en la personne de ce fonctionnaire de la Santé publique âgé et retraité. Heureusement pour les enquêteurs : il y eut la dénonciation des deux complices.

 

F.R.

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Editorial

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    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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