Publié dans Politique

Décrochage du portrait officiel du Président Andry Rajoelina - L’incivisme à son paroxysme

Publié le dimanche, 17 septembre 2023

Politiquement motivés, les actes d’incivisme se multiplient. Des gens brûlent des billets de banque, d’autres propagent de fausses nouvelles tandis que d’autres décrochent des murs des portraits officiels du Président Andry Rajoelina. C’est ce dernier point qui nous intéresse aujourd’hui, suite au communiqué émis ce 16 septembre par la Présidence de la République. 

Il convient de condamner de tels actes qui sont des incitations à la haine et à la rébellion condamnées par la loi et par l’éthique politique. Il est dommage que ces agissements répréhensibles soient encouragés à la fois par les réseaux sociaux et par les médias privés, notamment ceux appartenant à un candidat à la présidentielle, qui fait preuve d’irresponsabilité et de bassesse d’esprit.  

Décrocher le portrait officiel du Président Andry Rajoelina est bien plus grave que de ne pas enlever son chapeau durant l’hymne national. C’est une atteinte regrettable à un symbole républicain. 

Le décrochage du portrait officiel du Président Andry Rajoelina est un acte transgressif qui dévalorise et enlaidit ses auteurs. C’est un signe de défiance à l’égard de l’autorité mais c’est surtout un signe de lâcheté. Ce n’est pas en enlevant le portrait officiel du Président Andry Rajoelina qu’il va disparaître de la vie politique. Celui-ci n’est plus le Chef de l’Etat puisqu’il a démissionné mais il faut garder à l’esprit que Andry Rajoelina  n’a pas encore fait sa passation et que la Présidence de la République est une institution, conformément à la Constitution. En d’autres termes, ceux qui n’aiment pas Andry Rajoelina doivent se résigner à respecter cette institution qu’est la Présidence de la République.

Même si le Président Andry Rajoelina a démissionné, son portrait officiel doit rester accroché au mur jusqu’au lendemain de l’investiture de son successeur. Le remplacement du portait officiel du Chef de l’Etat ne peut être réalisé que par un responsable administratif sur ordre des autorités supérieures. 

 

Pour éviter la répétition de tels outrages et actes de vandalisme, les Forces de l’ordre sont invitées à sécuriser les bureaux administratifs.  

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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