Johary Rakotoson, alias Zôzô, qui fut de son vivant un transitaire, a été assassiné sauvagement à son domicile sis à Besakoa, Toliara. Hier matin, le corps sans vie et tout en sang de la victime a été alors retrouvé dans sa maison. Ses pieds ont été tranchés, probablement avec un objet contendant, selon la gendarmerie à Toliara. C'est la femme de ménage, qui a fait en premier la découverte macabre de son employeur. "La femme a été très surprise de voir la porte d'entrée ouverte. Puis, son sang n'a fait qu'un tour en voyant tout ce sang, qui souillait le carrelage.. Une grande panique s'était alors emparé d'elle. "N'y tenant plus, la femme était donc accourue informer les parents de Zôzô, qui habitent quelques mètres de là", rapporte une source auprès de ce service de gendarmerie en charge de l'rnquête sur ce drame.
Pour l'heure, plusieurs qui s'y rapportent, restent encore sans réponse. "L'enquête en cours tentent justement de comprendre à quel moment le meurtre avait été perpétré. Est-ce que c'était dans la nuit du samedi dernier ou plutôt la journée du dimanche suivant ?", ponctue notre interlocuteur au niveau de la gendarmerie.
En réalité, on est très loin de savoir ni le mobile, encore moins l'identité du ou des tueurs.
"Nous estimons que la victime se serait défendu jusqu'à ce qu'il a succombé. Les membres charcutés de la victime ainsi que tout ce sang qui souillait l'appartement en sont la preuve", continue cette source.
Autre détail révélateur, seul le téléphone du malheureux a été volé. Par contre, la télévision et autres objets de valeur, sont intactes. "Puisqu'il n'y avait personne autour de lui, on ignore si ceux qui l'ont tué ont volé de l'argent ou non", a ajouté cette source auprès de la Gendarmerie.
Le fait que Zozo vivait seul complique assi la tâche des enquêteurs. Il n'avait ni femme, ni enfant. Et il vivait indépendamment de ses parents. Il a emmené dans sa tombe son secret à propos de sa vie sentimentale.
Dans la vie quotidienne et professionnelle, il ne se serait plaint d'avoir des ennemis. Les pe membres de son entourage le confirment. Zôzô n'avait aucun problème, ni avec ses collègues, ni ses voisins.
En attendant, la dépouille mortelle de l'informaticien a été confiée à ses proches. Et que l'enquête ne devra reprendre qu'après les obsèques.
Franck R.