Publié dans Politique

Affaire riz avarié à Mahajanga - Le préfet et le directeur régional du commerce en détention provisoire

Publié le vendredi, 05 janvier 2024


Deux individus ont été placés en détention provisoire dans l'affaire du riz avarié secouant Mahajanga. En effet, un mandat de dépôt a été émis à l'encontre du préfet de Mahajanga et du directeur régional du commerce de Boeny, tous deux inculpés d'abus de fonction. Ils ont été déférés devant le Parquet du Pôle anti-corruption d'Antananarivo (PAC), suite à des enquêtes menées par la section de recherche de Mahajanga.
Les deux accusés ont été auditionnés au Parquet du PAC d'Antananarivo pour suspicion de corruption, les séances débutant jeudi soir et se poursuivant vendredi. Outre ces responsables, un haut fonctionnaire dont le nom revient souvent dans cette affaire aurait été entendu par le PAC Antananarivo, hier. Il aurait été entendu à titre de témoin et serait libre de partir à l'issue de son audition. Les élus mentionnés dans l'affaire n'ont, selon nos informations, pas encore été convoqués pour audition.
Deux autres individus, identifiés par la section de recherche de Fiadanana, ont également été déférés devant le PAC dans le cadre de cette affaire. Selon des informations, ils auraient été renvoyés à la Section de recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie, avant un probable nouveau déferrement au Parquet.
Cette affaire de tentative de reconditionnement de riz avarié secoue Mahajanga depuis la fin de l'année dernière. Sept personnes ont été placées en détention provisoire à Mahajanga. Les cinquante conteneurs de riz, arrivés en 2017, ont été certifiés impropres à la consommation par le ministère du Commerce. Bien que le certificat de non-consommabilité ait été délivré à l'époque, aucune mesure d'incinération n'a été prise, et la cargaison a été stockée. Selon les responsables, aucune autorisation n'a été obtenue pour la sortie de la zone de stockage. Initialement destiné à être transformé en engrais, le processus a été annulé après la polémique suscitée.
Une chose est sûre, cette affaire ne finira pas de faire parler de sitôt. L’opinion considère d’ailleurs que les personnes placées en détention, malgré leurs rangs, ne sont que du menu fretin et que les gros poissons continuent de nager librement dans l’océan.


La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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