L’identité des prétendants reste confidentielle. Cependant, les informations communiquées par le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité indiquent que les profils des candidats incluent des administrateurs civils, policiers, gendarmes, magistrats, membres du SAC et du secteur privé. Parmi ces candidats, cinq sont des femmes.
Un processus rigoureux de vérification a mené à l’élimination de cinq candidatures non conformes. Parmi les 28 candidatures restantes, huit candidats ont été présélectionnés pour des entretiens. Aucune date n’a été donnée pour la tenue de ces entretiens. Cette procédure de recrutement du directeur général (DG) du BIANCO est une garantie cruciale de l’indépendance de cet organisme. Le processus, qui inclut un appel à candidatures et une présélection par le Comité ad hoc de recrutement public-privé, avant le choix final du Président de la République, est un exemple de bonne gouvernance.
La loi 2016-020 du 22 août 2016 stipule : « Le directeur général est nommé, pour un mandat de cinq ans non renouvelable, par décret du Président de la République parmi trois candidats proposés par la majorité simple des membres d’un Comité ad hoc de recrutement constitué à cet effet par le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité. ». L’actuel directeur général du BIANCO, Andrianirina Laza Eric Donat, a prêté serment le 6 août 2019. La fin de son mandat non renouvelable est donc le 6 août 2024. Son successeur entrera en fonction pour poursuivre la lutte contre la corruption et notamment pour finaliser la nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la Corruption.
Lalaina A.