Publié dans Politique

DG du BIANCO - Le poste attire moins de candidats

Publié le vendredi, 07 juin 2024

Le Comité ad hoc de recrutement du directeur général du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) a procédé hier au dépouillement des dossiers de candidatures. A l'approche de la fin du mandat 2019-2024 de l'actuel DG, un appel à candidatures a été lancé par le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité au cours des 30 derniers jours. En réponse, 33 dossiers de candidats ont été reçus. C’est quasiment deux fois moins que les 64 candidatures reçues en 2019. 

L’identité des prétendants reste confidentielle. Cependant, les informations communiquées par le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité indiquent que les profils des candidats incluent des administrateurs civils, policiers, gendarmes, magistrats, membres du SAC et du secteur privé. Parmi ces candidats, cinq sont des femmes.

Un processus rigoureux de vérification a mené à l’élimination de cinq candidatures non conformes. Parmi les 28 candidatures restantes, huit candidats ont été présélectionnés pour des entretiens. Aucune date n’a été donnée pour la tenue de ces entretiens.  Cette procédure de recrutement du directeur général (DG) du BIANCO est une garantie cruciale de l’indépendance de cet organisme. Le processus, qui inclut un appel à candidatures et une présélection par le Comité ad hoc de recrutement public-privé, avant le choix final du Président de la République, est un exemple de bonne gouvernance.

La loi 2016-020 du 22 août 2016 stipule : « Le directeur général est nommé, pour un mandat de cinq ans non renouvelable, par décret du Président de la République parmi trois candidats proposés par la majorité simple des membres d’un Comité ad hoc de recrutement constitué à cet effet par le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité. ». L’actuel directeur général du BIANCO, Andrianirina Laza Eric Donat, a prêté serment le 6 août 2019. La fin de son mandat non renouvelable est donc le 6 août 2024. Son successeur entrera en fonction pour poursuivre la lutte contre la corruption et notamment pour finaliser la nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la Corruption.

 

Lalaina A.

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Editorial

  • La question !
    L’espoir serait-il permis ! L’Assemblée nationale, réunie en séance plénière votait le lundi 2 décembre la mise en place de la « Commission spéciale de mise en accusation » auprès de la Haute Cour de justice (HCJ) dont l’élection du président. Les députés présents ont élu à l’unanimité le candidat présenté par le groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Andry Rajoelina (IRMAR) Haja Resampa, le députe IRMAR élu dans le Menabe (Morondava). Il succède à ce poste, très délicat, à Honoré Tsabotokay, présidant la Commission de mise en accusation lors de la précédente législature, député élu dans la Circonscription de Vohipeno (Sud-est).

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