Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le lundi, 17 juin 2024

Récupération efficace des avoirs illicites, même à l’étranger

Lors de la 15ème session du groupe de travail d'experts gouvernementaux sur l'assistance technique de la mise en œuvre du CNUCC à Vienne du 10 au 14 juin derniers, Madagascar a activement participé pour lutter contre la corruption. Les principaux représentants de la Grande île étaient l'Agence de recouvrement des avoirs illicites (ARAI), le Comité pour la Sauvegarde de l'Intégrité (CSI) et le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO). L'objectif principal de cette réunion était de favoriser la collaboration internationale et de discuter de la récupération des actifs illicites, en examinant les bonnes pratiques et en identifiant les difficultés rencontrées. L'idée était d'envisager les mesures techniques nécessaires pour garantir une mise en œuvre efficace de la convention. Un des points clés abordés lors de la réunion fut l'accès aux documents. Il a été souligné que cet accès devrait être élargi à un plus grand nombre d'autorités publiques nationales, et pas uniquement à celles impliquées dans la lutte contre le blanchiment d'argent. Les organisations de la société civile, les médias et d'autres acteurs non-gouvernementaux ont également été mentionnés comme des parties prenantes essentielles jouant un rôle crucial dans la dénonciation des actes de corruption.

Une gouvernance locale et le développement territorial efficace grâce à un capital humain engagé.

La mise en œuvre de la convention-cadre du partenariat et de coopération entre Cités et Gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU), l’Académie africaine de gouvernance locale (ALGA) et l'Institut National de la décentralisation et du développement local (INDDL) Madagascar a pour objectif de renforcer la dimension territoriale du développement en Afrique à travers la Décentralisation, la Gouvernance locale et le Développement territorial. Cette collaboration vise à soutenir un capital humain engagé, compétent et professionnel pour favoriser le développement durable en Afrique. L’INDDL  a effectué une mission de travail au siège de CGLU Afrique à Rabat. La délégation malgache dirigée par le Directeur Général de l’INDDL, Alain Ramanana, a eu des rencontres fructueuses avec diverses institutions marocaines telles que la Direction générale des collectivités locales, l’association des régions du Maroc et le Centre de compétences en changement climatique (4C Maroc). Les réunions qui se sont déroulées du 10 au 14 août 2024 ont mis en lumière plusieurs priorités, telles que le renforcement des programmes de formation, la création de pôles d’expertise thématiques innovants et l'accès aux programmes et bonnes pratiques africaines, en particulier celles du Maroc.  La Convention-cadre de partenariat et de coopération établit une collaboration visant à soutenir les programmes de renforcement des capacités de l'ALGA, à organiser des colloques sur des sujets innovants et à promouvoir la bonne gouvernance et la professionnalisation au niveau local en Afrique.

Adoption imminente d'un nouvel accord de coopération avec le FMI

Le représentant du Fonds monétaire international (FMI), Mokhtar Benlamine, a récemment effectué une visite formelle au Palais Mahazoarivo pour rencontrer le Premier ministre et Chef du Gouvernement, Ntsay Christian. Au cours de cette rencontre, l’hôte du Premier ministre a esquissé qu’un nouvel accord de coopération sera adopté prochainement. Cet accord sera présenté le 21 juin devant le Conseil d’administration du FMI à Washington. Durant ces deux années de mandat sur la Grande ile, le représentant du Fonds monétaire international (FMI), Mokhtar Benlamine s'est dit satisfait des relations de travail fructueuses avec le président de la République, Andry Rajoelina, et le Premier ministre, Ntsay Christian. Il a exprimé sa gratitude envers le gouvernement malgache pour la confiance accordée, soulignant les progrès réalisés et les perspectives prometteuses pour l'avenir de la coopération entre le FMI et Madagascar.

Une délégation de DEFRA Londres, en visite à Madagascar pour évaluer et booster l’économie bleue

L'ambassadeur du Royaume-Uni, David Ashley, accompagné de ses collègues du DEFRA (Département de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales) de Londres, dont plusieurs scientifiques a rendu visite au ministre de la Pêche et de l'Economie Bleue, Mahatante Tsimanaoraty Paubert, hier. Les scientifiques du DEFRA sont venus à Madagascar pour interroger et identifier les défis auxquels nous sommes confrontés à Madagascar en ce moment concernant l'économie bleue, notamment la pêche. Dans cette optique, quatre axes ont été soulevés à savoir l’amélioration de la  collecte des informations en termes d'évaluation des stocks. En effet, « Nous avons besoin de données statistiques  liées à cela. Le DEFRA peut aussi nous aider à améliorer les écosystèmes tels que les mangroves, les herbiers marins et les récifs coralliens, car ce sont les habitats des ressources marines. », selon le ministre. Il a été également discuté de la manière d'améliorer la vie des pêcheurs en améliorant leur équipement et les connaissances dont ils disposent en cette ère de changement climatique. Enfin, il est primordial d’aider toutes les ONG travaillant à Madagascar liées à la pêche et à l'environnement marin, notamment Blue ventures, Reef Doctor, et bien d'autres, afin qu'elles puissent continuer à améliorer l'approche qu'elles utilisent pour les aider à obtenir de meilleurs résultats.

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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