Publié dans Politique

Non- homologation du stade de Mahamasina - La galère des Barea persiste

Publié le dimanche, 28 juillet 2024


Madagascar se prépare pour les éliminatoires de la prochaine Coupe d'Afrique des Nations. Les deux premières journées se dérouleront entre le 2 et le 10 septembre. Le premier match se joue à l'extérieur contre la Tunisie sur son sol. Le deuxième match, théoriquement prévu à Mahamasina pose, lui, problème. Madagascar devra incessamment dire à la Confédération africaine de football (CAF)  où il compte accueillir ce match. Une lettre de l'instance faîtière du football africain devrait d'ailleurs arriver sous peu sur le bureau des instances compétentes malgaches pour rappeler cette obligation.  Et là, le bât blesse : le Kianja Barea ne répond pas aux standards édictés pour accueillir des matchs internationaux. Il n'a pas été homologué par la CAF au mois de mai dernier. Depuis cette mauvaise nouvelle, des travaux ont été annoncés. Mais les observateurs sont sceptiques quant à la capacité des responsables gouvernementaux à boucler les travaux nécessaires, notamment en ce qui concerne la pelouse du stade. Très peu d'informations circulent sur l'avancement des travaux, et de l'extérieur, le chantier semble être à l'arrêt. Au rythme actuel, Madagascar risque de devoir, de nouveau, jouer son match "à domicile" à l'étranger, probablement comme la dernière fois en Afrique du Sud, car il n’a pas d’autres stades homologués.
Cette situation est particulièrement regrettable alors que Madagascar a une réelle chance de se qualifier pour la CAN au Maroc en décembre 2025. Pour rappel, le tirage au sort les a placés dans le groupe A aux côtés de la Tunisie, des Comores et de la Gambie. Avec les deux premiers de chaque groupe qui se qualifient, les Barea pourraient légitimement espérer une place. Mais les défaillances des autorités étatiques, notamment le Secrétariat d'Etat auprès de la Présidence en charge des Nouvelles villes et de l'habitat (SENVH), continuent de plomber les espoirs des joueurs et des supporters. La non-homologation du stade Barea est une tache indélébile sur le bilan du SENVH. Malgré les millions dépensés pour la réhabilitation du stade, les recommandations de la CAF, particulièrement sur l'état de la pelouse, n'ont pas été suffisamment prises en compte. La réaction tardive et insuffisante de la partie malgache a conduit à la non-homologation du stade pour les éliminatoires de la Coupe du Monde, et le même scénario semble se répéter. Il est inconcevable que les mêmes erreurs soient commises à plusieurs reprises.  Il est temps pour les autorités compétentes de se ressaisir et de mettre fin à cette galère persistante. Les Barea ainsi que leurs supporters méritent le Kianja Barea.
La Rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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