Publié dans Politique

Visite d’État de Rajoelina en Guinée Bissau - Un programme riche en événements

Publié le lundi, 29 juillet 2024


Un accueil avec les honneurs. Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a été accueilli hier en début d’après-midi, à l'aéroport international Osvaldo Vieira de Bissau, la capitale de la Guinée-Bissau. Cette arrivée marque le début d'une visite d'État de trois jours. Cette visite fait suite à une invitation officielle du Président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló.
Le Président Rajoelina a été reçu avec les honneurs dus à un Chef d'État, incluant une haie d'honneur. À son arrivée, il a été accueilli par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Communautés, Carlos Pinto Pereira, le ministre de l'Administration territoriale, Marciano Silva Barbeiro, ainsi que des chefs militaires bissau-guinéens et la délégation malgache.
Depuis plusieurs jours, les rues de Bissau sont ornées de drapeaux malgaches et de portraits des deux présidents, ce qui témoigne de l'importance accordée à cette visite par le gouvernement de Guinée-Bissau. Cette visite vise principalement à renforcer les relations bilatérales entre les deux nations, en mettant l'accent sur la coopération diplomatique et économique.
Dès son arrivée, le Président malgache a un emploi du temps chargé. Hier soir, il a participé à un dîner restreint avec le Président Embaló à la résidence officielle de ce dernier.
Le programme de ce jour débute à 10h00 avec une cérémonie d'accueil officiel au Palais de la République, incluant l'hymne national, une revue des troupes et un défilé. Ensuite, le Président Rajoelina se verra remettre la clé de la ville de Bissau par le maire, suivi d'un entretien privé avec le Président Embaló et d'une réunion bilatérale entre les délégations des deux pays. La matinée se conclura par la signature d'accords de coopération.
Dans l'après-midi, les Présidents visiteront le Mausolée d'Amura pour déposer des gerbes sur les tombes d'Amilcar Cabral et du général João Bernardo Vieira. Ensuite, ils visiteront l'usine de transformation de noix de cajou ou "mahabibo" du groupe Santy Commercial, avant de terminer la journée par une visite pédestre de Bissau Velho et un dîner officiel offert par le Président Embaló.
Cette visite d'État est l'occasion pour les deux pays de renforcer leurs liens et de développer des partenariats stratégiques, tout en honorant les relations diplomatiques existantes. La visite d’État se terminera mercredi, avec le départ du Président Rajoelina pour l’Angola.
Recueillis par L.A.

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff