Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le mardi, 10 septembre 2024

Le gaz naturel comme "combustible de transition » vers l’énergie propre.
L’assemblée générale des actionnaires d’AFRICA 50, prévue pour le 19 septembre 2024 à Antananarivo, incarne une opportunité cruciale pour promouvoir l’innovation, stimuler les investissements et faciliter l’accès à des informations exploitables sur le continent africain. En cultivant un environnement propice à la réalisation de projets bancables, cet événement vise à optimiser l’impact environnemental, social et économique des initiatives en cours, tout en motivant les investisseurs à s'engager dans des projets d'envergure. L’une des discussions centrales de cette assemblée portera sur la transition énergétique en Afrique, avec une attention particulière portée sur le rôle du gaz naturel et des combustibles de cuisson propres, un sujet d'une importance capitale dans le contexte actuel des défis environnementaux et économiques. Le panel de discussions, centré sur le rôle du gaz naturel dans la transition énergétique, mettra en lumière les perspectives de l’énergie gazière dans un continent où les besoins énergétiques sont croissants. Les intervenants, y compris Mr Max Andonirina Fontaine, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Mr Sidi Ould Tah, président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), et Monsieur Zo Andriamampianina, directeur général de Vitogaz Madagascar, apporteront des insights précieux sur les avantages et les défis de l’intégration du gaz naturel dans le mix énergétique africain. Le gaz naturel est souvent perçu comme un "combustible de transition" vers une énergie plus propre. Son utilisation pourrait permettre aux pays africains de réduire leur dépendance aux combustibles fossiles plus polluants. De plus, le déploiement de combustibles de cuisson propres pourrait améliorer la santé publique et réduire les émissions de gaz à effet de serre dans les zones urbaines et rurales.

Transformer en profondeur le secteur bancaire en adoptant la « Fintech ».
La Fintech, ou technologie financière, est devenue un sujet central dans le domaine de l'innovation économique. Elle englobe diverses solutions technologiques visant à améliorer et à automatiser les services financiers. Ce mois-ci, un événement marquant a eu lieu à Maurice où l'Innovation Hub : Innov8 a été lancé. Cet événement a mis en lumière l'importance croissante de la Fintech dans le paysage financier mondial. Lors de ce lancement, Madagascar a été représenté par le gouverneur de la Banque centrale de Madagascar (BFM), Aivo Andrianarivelo. La présence de Madagascar a souligné l'engagement du pays envers la coopération internationale dans le secteur financier. Cette plateforme a été conçue pour renforcer les partenariats entre les banques centrales et les autres parties prenantes, en vue de développer des projets communs à l'échelle internationale.  L'Innovation Hub d'une banque centrale joue un rôle crucial dans la modernisation du système financier. Il est conçu pour explorer des technologies émergentes telles que la blockchain et l'intelligence artificielle (IA). Ce hub encourage également la collaboration autour des Fintechs, permettant ainsi aux institutions financières d'adopter des solutions innovantes.  L'innovation financière, alimentée par la Fintech, transforme en profondeur le secteur bancaire. Elle facilite l'accès aux services financiers et améliore l'efficacité des transactions. Cependant, cette transformation n'est pas sans défis. De nouveaux enjeux, notamment en matière de cybersécurité, ont émergé, nécessitant une vigilance accrue pour protéger les systèmes financiers. En marge de cet événement, Madagascar ainsi que huit autres pays africains ont signé un accord avec la Bank of Mauritius. Cet accord vise à formaliser une collaboration prometteuse entre les nations participantes, renforçant ainsi les liens économiques et financiers au sein de la région.
Démarrage des ateliers de capitalisation du programme « Ndao Hifidy ».
Les 11 et 12 septembre 2024, l'hôtel Ibis Ankorondrano accueillera les ateliers de capitalisation du programme « Ndao Hifidy ». Ce programme, qui bénéficie du soutien de l'USAID Madagascar, a pour objectif de renforcer la compréhension des citoyens malgaches des processus électoraux. Depuis son lancement, le programme a été élaboré avec des ambitions claires. Il vise principalement à restaurer la confiance des citoyens dans le processus électoral et de fortifier la compréhension des enjeux démocratiques parmi la population malgache. « Ndao Hifidy » s'articule autour de deux volets essentiels dont l’éducation civique et aux votes qui permettent d'informer les citoyens sur l'importance de leur participation électorale. Il y a aussi l’éducation aux médias et à l'information, soit développer un esprit critique chez les citoyens face à l'information diffusée dans les médias. Les ateliers de capitalisation représentent une opportunité unique pour évaluer les résultats obtenus par le programme. Ils symbolisent également la conclusion d'une initiative qui a eu un impact stratégique sur la démocratie malgache. L'évaluation des acquis durant ces ateliers permettra de discuter des méthodes et des outils utilisés. La participation de l'Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique - EISA Madagascar et des divers participants lors de ces deux journées d'échanges et de réflexion sera cruciale pour la mise en œuvre des recommandations futures.
Dynamisme de la coopération entre le CIRAD et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
 Lundi dernier, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Loulla Chaminah, a eu l'honneur de recevoir M. Jean Marc Bouvet, directeur régional du CIRAD pour Madagascar et l'Afrique australe, à Fiadanana. Cette rencontre a permis de réaffirmer les relations de coopération établies entre le CIRAD, un centre de renommée internationale dans le domaine de la recherche agronomique, et le ministère. Il est à noter que la collaboration entre les deux parties s'étend sur une période de 40 ans. Cette longévité témoigne de l'engagement mutuel des deux institutions à œuvrer ensemble pour le développement scientifique et économique de Madagascar. Les échanges fructueux qui ont eu lieu lors de cette visite ont permis de mettre en lumière les projets en cours et les perspectives futures. Lors de cette rencontre, plusieurs projets importants ont été abordés. Parmi eux, l’amélioration des filières cacao et riz à Madagascar a été particulièrement mise en avant. Ces initiatives visent non seulement à renforcer les capacités de production, mais également à améliorer la qualité des produits, ce qui pourrait avoir des retombées économiques significatives pour le pays. En outre, il a été annoncé qu'une conférence internationale sur la lutte contre la rage se tiendra à Madagascar en octobre 2024. Cet événement rassemblera des scientifiques de renom et sera soutenu par le ministère. Ce type de conférence est essentiel pour le partage de connaissances et le développement de solutions face à des enjeux sanitaires mondiaux.

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Editorial

  • Dans la cour des grands !
    Pour la nième fois, posons la question « Qui dit que le sport malagasy coule ? » Ce n’est pas le niveau des grandes puissances sportives telles que les USA, la Chine, l’Allemagne, la France, etc. qui raflent à toutes les compétitions internationales ou mondiales mais c’est déjà mieux. Dans le domaine des jeux individuels, le pays peut s’enorgueillir d’avoir des étoiles qui surplombent le continent africain. Lola Rasoamaharo, pour les moins de 75 kg pulvérise le record. Elle trône sur le podium des championnats d’Afrique de judo de moins de 75 kg. Encore une fois, il ne s’agit pas des palmarès américains ou chinois seulement, on gravite progressivement. Et on marche vers la réussite. Pour les jeux collectifs, nos joueurs de basketball sociétaires de l’Ankoay, hommes ou dames, ne font pas erreur d’ambitionner le toit du monde, le Graal du monde de basketball, ils ont la technique pour gagner,…

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