Publié dans Politique

ACTU-BREVES

Publié le dimanche, 15 septembre 2024

Candidature rejetée pour Marc Ravalomanana.
Lui son parti Tiako i Madagasikara (TIM) font face à un nouvel obstacle dans leur course aux élections municipales. L’ancien Président a vu sa candidature pour le poste de maire d’Antananarivo rejetée en raison de l’absence du certificat de régularité fiscale, un document nécessaire pour valider son dossier. Ravalomanana a immédiatement réagi en dénonçant, sur les réseaux sociaux, ce qu’il perçoit comme une injustice administrative.
Ce certificat, aussi connu sous le nom d'état 211 bis, semble être une pierre d’achoppement récurrente pour l’ancien Président, qui affirme qu’il a déjà eu du mal à se le procurer lors de ses précédentes tentatives électorales. Pourtant, en 2023, lorsqu’il était candidat à l’élection présidentielle, il avait réussi à obtenir ce document sans difficulté, ce qui suscite aujourd'hui des interrogations quant aux raisons du blocage actuel.

Travail des jeunes : Les secteurs manufacturiers et ruraux explorés.
L’emploi des jeunes à Madagascar est un enjeu crucial pour le développement économique du pays. Les défis liés à l’insertion des jeunes sur le marché du travail ont été mis en lumière lors d’une  conférence organisée le 14 septembre, en marge de la Foire internationale de l'industrie et de l'agriculture. Parmi les intervenants, Ange Simonia Ingy, directeur général de la promotion de l'emploi, et Sylviane Vololoniaina de l'Organisation internationale du travail (OIT) ont partagé leurs perspectives sur les politiques d'emploi actuelles. Depuis 2005, ces politiques visent à prioriser la jeunesse, en mettant l'accent sur la formation professionnelle et l'entrepreneuriat. Le Programme pour un travail décent (PPTD) de 2024 prévoit de nouvelles initiatives, particulièrement dans les secteurs manufacturiers et ruraux. Parmi ces projets, la création de la Maison de l’emploi et la mise en place d’une plateforme de consultation ont été proposées pour mieux coordonner les efforts des différents acteurs impliqués. L'OIT joue un rôle central dans ce processus. Le programme "Pro Agro Youth" a été lancé pour former 1 500 jeunes à la production agricole depuis 2022. Le secteur agricole est vital pour l’emploi en milieu rural, mais les jeunes rencontrent des défis tels que l’accès aux terres, le financement, les impacts du changement climatique et les initiatives locales. La coopération internationale est également jugée essentielle. Des collaborations avec des pays comme le Kenya et la France sont établies pour soutenir ces initiatives et ouvrir de nouvelles opportunités économiques pour les jeunes.
La diplomatie économique doit être une priorité pour les consuls honoraires de Madagascar.
Ils sont ainsi encouragés à promouvoir les intérêts économiques et culturels du pays à l'international. Ainsi, lors d'une réunion virtuelle, la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a transmis les consignes de l'Etat malgache à ses diplomates. Au cours de la réunion, il a été rapporté que la ministre a exhorté les consuls à jouer un rôle actif dans l'incitation des investisseurs étrangers à choisir Madagascar comme destination de choix. Les consuls ont également été rappelés à leur rôle essentiel dans la promotion de Madagascar, visant à attirer non seulement des investisseurs, mais aussi des touristes. L'accent a été mis sur la nécessité de favoriser les échanges économiques et de renforcer la visibilité de Madagascar à l'international. Le ministère a souligné l'importance de la présence des consuls honoraires dans la promotion des intérêts nationaux à l'étranger. En plus de leur mission diplomatique économique, les consuls honoraires ont reçu des instructions pour rechercher des bourses d'études pour les étudiants malgaches. En attendant la nomination formelle d'ambassadeurs dans certains pays, le Gouvernement malgache mise sur les consuls honoraires, qui sont des personnalités bénévoles. En plus de leurs fonctions de représentation, ces consuls honoraires assurent des tâches consulaires essentielles, telles que la protection des ressortissants malgaches et l'accomplissement de formalités administratives.
Rénovation du quartier des mineurs de la prison d'Antsirabe.
La prison d’Antsirabe a récemment fait l'objet d'une rénovation importante, visant à améliorer les conditions de vie des 38 détenus mineurs. Ce projet a été conçu pour répondre aux besoins spécifiques de ces jeunes, qui sont considérés comme un groupe vulnérable dans le système pénal. L’établissement a été agrandi pour inclure deux chambres capables d'accueillir plus de 40 personnes, contre seulement dix auparavant. Cette augmentation significative de la capacité d'accueil permet de mieux répondre aux besoins des jeunes détenus. En outre, des salles de classe, des toilettes, et des espaces de sortie ont été intégrés dans les nouvelles infrastructures. L'objectif principal de ces améliorations est de veiller à la santé et au bien-être des détenus. Il est essentiel de noter que les enfants en détention ont le droit d'avoir accès à des infrastructures gratuites et de qualité, ainsi qu'à l'éducation. Les jeunes détenus doivent bénéficier d'un environnement qui favorise leur réintégration sociale. Cela correspond à la politique générale de l'Etat, qui repose sur les droits de l'homme et s'aligne sur les trois piliers du développement. La réalisation des travaux a été rendue possible grâce à la coopération commerciale entre la prison de Vakinankaratra et un partenaire privé, l'Association Petite Sœur de l'Evangile. Ce projet a été financé par l’Association Zazakely Suisse, ce qui a permis de compléter les réparations nécessaires dans le quartier des mineurs.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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