Publié dans Politique

Croissance économique à Madagascar - Le FMI prévoit une légère augmentation en 2025

Publié le lundi, 21 octobre 2024

Un rapport préliminaire a été publié par le Fonds monétaire international (FMI) à l'issue de l'examen de la première tranche du FEC/FRD récemment accordée. Ce rapport indique que, malgré des prévisions initiales de croissance de 4,5 % pour l'année 2024, la croissance est maintenue à 4,2 %, le même niveau que celui observé en 2023. Une légère augmentation est anticipée pour 2025, où la croissance pourrait atteindre 4,6 %.

Le cadrage de la loi des finances 2024, qui a été établi conjointement par la Banky Foiben’i Madagascar (BFM), le FMI et la Banque mondiale en mai 2024, prévoit un taux de croissance de 4,5 % pour Madagascar. Cette croissance devrait se traduire par un Produit intérieur brut (PIB) en valeur nominale de 17,2 milliards USD et un PIB par habitant s'élevant à 592 USD. Si le niveau de croissance estimé par le FMI est maintenu, les prévisions établies dans les lois de finances ne seront pas atteintes. Le rapport souligne également que l'indice de développement humain (IDH) de Madagascar est évalué à 0,487, plaçant le pays au 177ème rang sur les 193 pays mesurés. L'évaluation de l'IDH prend en compte plusieurs critères, notamment le niveau de revenu brut par habitant ajusté en fonction du pouvoir d'achat.
Prévisions d'inflation
Le FMI prévoit également que l'inflation moyenne annuelle devrait diminuer pour atteindre 7,2 % en 2025, avec une convergence vers un taux de 6% à moyen terme. Ce taux d'inflation de 6% est jugé comme soutenable par la BFM, en tenant compte de la situation macroéconomique de Madagascar. La BFM recommande à Madagascar de travailler pour atteindre des taux de croissance économique supérieurs ou égaux à 10% sur plusieurs années, afin de produire un impact positif sur l'environnement et les ressources, et d'assurer une croissance inclusive.  Il est important de noter que le rapport préliminaire émis par le FMI sera soumis à l'approbation de la direction du FMI et présenté au Conseil d'administration pour examen et décision.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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