Continuité du reboisement à Fieferamanga. Le ministère de l'Economie et des Finances (MEF) a récemment mené une initiative de reboisement à Fieferamanga- Arivonimamo. Cette action a vu la plantation de 1 800 jeunes arbres d’érable et de frêne sur une superficie de 53 hectares. La ministre Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et l'ensemble du ministère ont été impliqués dans cette activité. Fieferamanga a été désigné comme l'un des sites pilotes à Antananarivo pour le projet ambitieux du Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, intitulé « Ankohonana Miarina ». Ce projet vise à résorber la pauvreté chez environ 1 000 000 de ménages vulnérables d'ici cinq ans. A Fieferamanga, une superficie de 20 hectares est spécifiquement réservée pour abriter des logements sociaux, reflétant ainsi l'engagement du Gouvernement envers le développement social. Selon les déclarations du ministère de l'Economie et des Finances, le choix de Fieferamanga- Arivonimamo illustre l’importance de l’action de reboisement pour l’équipe gouvernementale. Cette initiative a été perçue comme un moyen de montrer l'exemple et de participer activement à un projet à fort impact. Le reboisement à Fieferamanga a plusieurs objectifs. D’abord, l'initiative vise à embellir le site, contribuant ainsi à l'attractivité de la zone. Cette action est aussi alignée avec les objectifs du projet « Ankohonana Miarina », renforçant l'engagement du gouvernement envers des initiatives durables et bénéfiques pour les communautés locales.
Renforcement de la sécurité à l'aéroport international d'Antananarivo. Deux nouveaux postes de surveillance et d'intervention de la Gendarmerie nationale ont été établis, offrant ainsi une meilleure protection aux voyageurs et aux opérations aériennes. Les deux postes de surveillance sont stratégiquement situés sur le parking et le tarmac de l'aéroport. Cette implantation vise à garantir le traitement des vols dans un environnement serein et confiant. Les autorités ont souligné que ces installations répondent aux recommandations des organismes d'aviation civile, renforçant ainsi la conformité aux normes de sécurité internationales. La création de ces postes a également pour but de renforcer la capacité opérationnelle de la Gendarmerie aéroport Ivato. En augmentant la présence de la Gendarmerie sur le site, l'aéroport vise à assurer une réponse rapide et efficace en cas d'incidents. L'importance de cette initiative réside dans sa capacité à dissuader les comportements à risque et à garantir la sécurité des passagers. Ce projet s'inscrit dans une démarche plus large de transformation de l'unité de Gendarmerie. La Gendarmerie aéroport Ivato aspire à évoluer d'une Gendarmerie territoriale vers une unité spécialisée, dédiée au transport aérien. Cette transition est perçue comme un pas majeur dans l'amélioration des opérations de sécurité aérienne à Madagascar.
La sécurité de l’organisation du sommet de la COI est une impérative. Sous l’égide du ministère des Affaires étrangères, une rencontre stratégique du comité national d’organisation du sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) s’est tenue la semaine dernière, rassemblant toutes les parties prenantes clés impliquées. Cet échange crucial avait pour objectif d’assurer une coordination optimale en matière de sécurité, garantissant ainsi le succès de cet événement diplomatique d’envergure. Le comité national d’organisation, pilier central de la préparation, est structuré autour de 9 commissions sectorielles. Ces dernières mobilisent des représentants des institutions majeures du pays, notamment la Présidence, la Primature ainsi que divers ministères concernés. Cette configuration collaborative témoigne de l’importance stratégique accordée à ce rendez-vous régional.
Prévu pour le 24 avril prochain à Nosy Be, le sommet de la COI représentera un moment clé pour renforcer les liens de coopération entre les Etats membres, discuter des enjeux régionaux et promouvoir des solutions communes autour de thématiques telles que la sécurité, le développement durable et la gouvernance maritime. Avec les efforts conjoints des différentes parties prenantes, cette mobilisation collective reflète l’engagement national pour faire de cet événement un succès retentissant, à la hauteur des attentes des participants et des ambitions régionales.
Restitution des crânes sakalava : une étape cruciale en phase de réalisation. Un dossier important pour les relations entre la France et Madagascar concerne la restitution des crânes sakalava, prévue pour 2025. Cette initiative a été mise en avant par l’ambassadeur de France, Arnaud Guillois. Parmi les crânes conservés à Paris, figure celui supposé du roi sakalava Toera, qui est considéré comme un symbole de la résistance malagasy à la colonisation, particulièrement dans la Région du Menabe. Une mission pour la coopération entre la France et Madagascar s'est d’ailleurs rendue à Antananarivo du 17 au 20 décembre. Cette mission a été dirigée par Jean-Luc Martinez, ambassadeur pour la coopération internationale dans le domaine du patrimoine. A cette occasion, il a rencontré Mara Volamiranty Donna, ministre de la Communication et de la Culture. Les discussions ont porté sur le rapatriement des crânes ainsi que sur d'autres aspects culturels. Cette visite a mis en lumière l'importance de la coopération culturelle et patrimoniale entre la France et Madagascar. Les deux pays partagent une volonté commune de renforcer les projets dans ces domaines, montrant ainsi un engagement envers la préservation du patrimoine et l'histoire culturelle malagasy. Le retour des crânes sakalava est perçu comme un acte significatif qui pourrait renforcer les liens entre les deux nations. Les travaux en cours visent à établir un cadre pour faciliter cette restitution et à promouvoir une meilleure compréhension mutuelle à travers l'échange culturel.