Publié dans Politique

Souveraineté nationale - Le colonel Charles poursuivi pour diffamation 

Publié le jeudi, 16 janvier 2025

Le Gouvernement malagasy a exprimé sa ferme intention de poursuivre le colonel Charles Andrianasoavina pour des propos jugés diffamatoires et dégradants envers les Forces de l’ordre, ainsi que le Président, chef suprême des Forces armées. Ces accusations incluent également une incitation présumée à la révolte dans le pays. Lors d'une déclaration officielle faite hier soir à Ampahibe, le ministre de la Défense, le Général Sahivelo Lala Monja Delphin, a précisé que, bien que le colonel soit actuellement en exil à l'étranger, la procédure judiciaire sera bel et bien engagée. Le ministre a réaffirmé la détermination du Gouvernement à ne pas rester inactif face aux actes perçus comme provocateurs de cet ancien militaire.

« Nous ne resterons pas les bras croisés pour les actions provocatrices du colonel Andrianasoavina Charles », indiqua le ministre. La gestion des informations concernant le transfert d'armes lourdes entre l'Armée et la Gendarmerie a également été clarifiée par le ministère, affirmant que ces allégations sont infondées et qu'un tel processus nécessite l'approbation directe du Président de la République.

Le ministère de la Défense a également réagi aux récents articles publiés par Africa Intelligence qui évoquaient une probable mutinerie au sein des Forces armées, en raison du mécontentement populaire croissant face à la cherté de la vie. Le Général Sahivelo a indiqué que ces rumeurs sont sans fondement et ont probablement été amplifiées par des individus malintentionnés cherchant à semer le désordre. Il a tenu à préciser que la décision de "consignation au cantonnement" pour toutes les unités militaires relevait simplement de l'organisation de la journée des officiers, un événement solennel et important pour l'Armée. Une fois les festivités terminées, les activités dans les camps sont revenues à la normale. Le Gouvernement appelle la population à rester vigilante et ne pas céder à de potentielles manipulations ou incitations aux troubles. La stabilité nationale reste une priorité pour les autorités qui souhaitent prévenir toute tentative de désordre ou de soulèvement. Le ministère continue d'œuvrer pour maintenir l'ordre et la sécurité, tout en appelant à une unité nationale face aux défis actuels.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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