Toujours en matière de liberté d’expression, Lalatiana Andriantongarivo Rakotondrazafy annonce la création d’une cellule au sein de son département pour lutter contre la cybercriminalité. Elle entend entreprendre une campagne de sensibilisation civique et citoyenne surtout pour les utilisateurs des réseaux sociaux. Le membre du Gouvernement prévoit ainsi de faire appliquer le concept : éduquer avant de sanctionner. La réforme du Code de la Communication médiatisée figure parmi les priorités de la nouvelle ministre. Membre du Mouvement pour la liberté d’expression qui s’est opposé à la promulgation de l’actuel code considéré comme liberticide, Lalatiana Andriantongarivo Rakotondrazafy promeut une réforme du texte.
Prônant une démarche participative et inclusive des acteurs du monde des médias, elle insiste sur une réforme partant de l’avant-projet de loi élaboré avec les partenaires tels que le Programme des Nations Unies pour le Développement. La question de la distribution des cartes professionnelles de journalistes sera également étudiée dans le cadre de cette retouche du code de la communication. L’objectif sera d’assainir le monde du journalisme. De cette question des cartes de journalistes dépendra également l’élection du nouveau bureau de l’Ordre des journalistes de Madagascar dont le mandat a échu.
« Je suis chroniqueur politique. J’ai critiqué de nombreuses choses que je vais rectifier actuellement que je suis au Gouvernement », affirme la ministre. Lalatiana Andriantongarivo Rakotondrazafy ambitionne également de faire de la « communication » un pilier du développement du pays. A ses collaborateurs au ministère, elle affirme que ces derniers doivent montrer qu’ils méritent et qu’ils sont méritants d’une éventuelle augmentation du budget du département ministériel.
Recueillis par L.R.