A part ce jardin, des terrains communaux ont été cédés sans la moindre transparence. C’est le cas toujours du côté d’Antaninarenina en face du bâtiment abritant le centre technique de la Telma. Des travaux y ont été effectués mais stoppés net par le ministère de l’Aménagement en 2017 mais à la surprise générale, ils ont bel et bien repris. A preuve, la disparition des arbres qui ont fait le bonheur jadis des promeneurs. A Ambodin’Anosy également, la Commune y a vendu aussi une partie du terrain accidenté et où les travaux de déblayage ne se déroulent que la nuit. Les habitants de la cité Analamahitsy s’étonnent eux aussi qu’une partie du parking du Coliseum est depuis quelques jours clôturée et le tout coïncidait avec l’expulsion manu-militari de son garage d’un investisseur mauricien du coin. Ce dernier qui s’est établi sur ce terrain de la commune depuis 1997 a payé régulièrement auprès de la CUA les impôts y afférents mais a été ignoré à la vente. Celui-ci lors de sa rencontre avec la presse a affirmé que c’est à un certain Mahefasoa, un prête-nom certainement, que la CUA a vendu au mois d’avril dernier le terrain qu’il a occupé depuis. Pas plus tard qu’hier, un quotidien de la place a révélé que le terrain du CEG Analamahitsy, dont la vente a été pourtant niée par la CUA, est complétement rasé. Ce qui signifie la fin prochainement de ce CEG et l’annonce d’un début des travaux effectués par le nouveau propriétaire. Les ressources financières obtenues des transactions ne sont pas palpables sur terrain. Si elles ont été réalisées dans les règles de l’art et en respectant la valeur sur le marché de ces terrains, la caisse de la CUA serait bien renflouée.Cependant, Antananarivo-ville en effet ressemble étrangement à un champ de bataille avec des rues garnies de nids de poule, des canaux débordant dès les premières gouttes de pluie, des véhicules de la police communale mal entretenus et font la risée des habitants….
Ce qui veut tout simplement dire que les recettes de ces ventes ne suivent pas le barème réel ouvrant ainsi les portes aux craintes des uns et les suspicions des autres de l’existence de corruption ou de favoritisme….. Que la Mairesse de la ville d’Antananarivo, Lalao Ravalomanana, épouse du malheureux candidat aux dernières élections présidentielles, sort de son silence pour démentir ces informations. Et cette fois-ci, on souhaite vraiment qu’on ait tort….
La Rédaction