Publié dans Politique

Conseil des ministres - L'exportation de zébus suspendue

Publié le vendredi, 01 février 2019

Une bonne nouvelle pour les consommateurs de viande de zébus à Madagascar. Le Conseil des ministres d'avant - hier a décidé d'adopter le décret portant interdiction d'exportation de zébus (sur pied ou en viande) par le ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et la Pêche. Cette mesure s'inscrit dans la concrétisation de la promesse de campagne du Président Andry Rajoelina. D'ailleurs, cette mesure est inscrite dans la Politique générale de l'Etat (PGE) inspirée de l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar (IEM) dans le volet « paix et sécurité ».

L'objectif évoqué dans ce volet est de garantir la paix durable dans tout le pays. L'arrêt immédiat de toute forme d'exportation de bovidés est ainsi adopté et s'accompagnera d'autres mesures comme la dotation d'hélicoptères pour lutter contre les vols de zébus afin de réduire ces vols de plus de moitié à court terme, l'accélération de la mise en place de système de surveillance des bétails et de leurs mouvements, le cadrage des Dina, la dotation en matériels adéquats des forces de sécurité urbaine comme rurale, la mise en place des centres de formation adéquats pour former nos forces d'intervention spéciale dans les zones rurales comme dans les zones urbaines, le redéploiement de nos militaires dans les zones rouges, et enfin la mise en place d'une nouvelle stratégie de sécurisation des zones urbaines et rurales.

Durant le régime HVM, la recrudescence des vols de zébus a sérieusement inquiétés les propriétaires de bovidés qui sont allés jusqu'à prédire la disparition de race bovine. La viande de zébu a également connu une hausse galopante sur le marché du fait de ces activités illicites liées à la filière bovine. Ce produit alimentaire est, en effet, parti de 8000 ariary le kilo pour atteindre les 12 000 ariary en ce moment. En outre, le régime Rajaonarimampianina a également vu la floraison des abattoirs qui a encouragé, de manière indirecte, les trafics de zébus.

La Rédaction

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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