Publié dans Politique

Parc industriel à Moramanga - « Je ne reculerai pas pour l’intérêt de la Nation », dixit Andry Rajoelina

Publié le vendredi, 15 mars 2019

Sans détour. Hier, à  l’aéroport international d’Ivato, Andry Nirina  Rajoelina, Président de la République a de nouveau répondu à la polémique naissante suite à son annonce depuis Maurice de l’implantation d’un site industriel à Moramanga, dont  80Ha seraient réservés aux entreprises textiles mauriciennes.  Malgré les critiques, il a affirmé son intention de ne pas reculer et ce pour l’intérêt général. « Je suis étonné d’entendre certaines personnes m’accuser de vendre la terre de nos ancêtres. Il faut clarifier une chose : Madagascar n’est pas à vendre. La terre de nos ancêtres n’est pas à vendre.  Toutefois, je ne resterai pas sans rien faire et regarder uniquement les richesses entre nos mains », a indiqué le Chef de l’Etat, au cours d’un point de presse à sa descente d’avion.  A Maurice, au cours d’une visite d’Etat, et lors de la signature des protocoles d’accords entre Madagascar et Maurice, le numéro Un malgache   avait annoncé qu’un site industriel de 600Ha sera implanté à Moramanga. Depuis Nairobi, où il avait assisté au « One planet summit » et à l’Assemblée générale des Nations Unies sur l’environnement, le Chef de l’Etat avait déjà réagi une première fois, affirmant qu’il était hors de question de vendre nos terres aux étrangers. Cette fois-ci, le Président de la République donne plus de clarifications sur le projet et se défend contre toute accusation de vente de terres des ancêtres.  Le Président Andry Rajoelina de préciser d’emblée que la mise en place de ce parc industriel cadre avec ses engagements de campagne concernant la création d’emplois et l’industrialisation du pays. Le projet vise ainsi à créer des emplois par milliers, à attirer les investisseurs étrangers et locaux.

Le parc industriel, d’une superficie avoisinant les 600 à 800Ha sera dédié aux zones textiles telles que les zones franches.  Le projet de construction d’un barrage hydraulique à Sahofika est en cours, ce qui permettra, à terme, de diminuer de dix centimes de dollars le prix du kilowatt heure à Moramanga et Antananarivo. Le terrain sur lequel va s’implanter le parc industriel appartient à l’Etat. Il ne sera ni vendu, ni donné. Nous regarderons en premier lieu l’intérêt du pays, de la population et des jeunes sans emploi. Les industries, gérées aussi bien par des citoyens malgaches ou des étrangers compétents, seront créés dans ce parc industriel. La Banque africaine de développement apportera sa contribution dans la viabilisation du projet.   « Les mentalités doivent changer. Nous avons encore trop tendance à tirer vers le bas ceux qui avancent. S’il s’agit de l’intérêt du pays, de la population et des jeunes malagasy, rien ne me fera reculer. Je ferai les efforts nécessaires pour que  chaque malagasy ait un emploi », a fait savoir le Chef de l’Etat.
 Recueillis par  L.A.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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