Publié dans Politique

Gestion de la Capitale - L'immobilisme de Lalao Ravalomanana agace

Publié le mercredi, 22 mai 2019

Le Président de la République Andry Rajoelina a effectué une descente dans les bas quartiers de la Capitale, en début de semaine, pour voir de visu notamment l'état d'avancement des travaux de réhabilitation des routes RN2 et RN3. Une descente qui balaie définitivement d'un revers de la main toutes les récupérations de certaines gens, au sein de la mairie d'Antananarivo, qui tentent de s'approprier la paternité de l'initiative de construction de ces routes. Avant-hier, alors que les responsables étatiques ainsi que les partenaires ont été aperçus aux côtés du Chef de l'Etat, aucun dirigeant au niveau de la Commune urbaine d'Antananarivo n'a été présent pour ces visites.

 

Pour beaucoup de personnes, cette situation agace. En effet, cela confirme qu'en quatre ans, le maire de la Capitale n'a rien fait ou presque. Les défauts de la Capitale sont toujours les mêmes. La situation s'est même empirée. Des signaux montrant qu'elle n'est pas une bonne gestionnaire.  Certains en viennent même à se demander les raisons ayant poussé le TIM à proposer Lalao Ravalomanana en tant que maire, si ce n'est pour des raisons bassement politiques. La gestion de la Capitale n'est visiblement pas la priorité de l'élue. D'autant plus qu'elle est complètement sous l'influence de conseiller spécial de mari.

Des tâches comme l'entretien du jardin du Stade municipal de Mahamasina semblent être trop dures pour le couple à la tête de la mairie de la Capitale. Le Tagnamaro initié par le ministère de la Communication et de la Culture a permis de constater que les Ecoles primaires publiques de la Capitale étaient dans un état de délabrement avancé. Faut-il pourtant rappeler que l'entretien de ces établissements est de la responsabilité de la CUA ? Quid également des canalisations de la Ville des Mille, souvent obstruées par les ordures ? A ce sujet, les habitants de nombreux quartiers de la ville vivent quotidiennement auprès de montagnes d'ordures.  Quid également de la gestion de ces charrues à main qui font actuellement la misère des automobilistes de la Capitale ? Outre les box commerciaux qui fleurissent à chaque coin de rue dans le centre ville, aucun chantier d'envergure n'a été initié par la CUA.

Lalao Ravalomanana affirmait être pressée de redresser la Capitale, etc. Un discours qui s'avère finalement être une coquille vide. Bon nombre de personnes sont enclines à croire que la première magistrate de la Ville des Mille est incapable de gérer la ville d'Antananarivo. L'équipe de la mairie ne peut pas se cacher derrière les problèmes de trésorerie pour expliquer les défaillances dans la gestion actuelle de la Capitale. Lalao Ravalomanana aurait déjà dû s'y préparer en se lançant dans la course à la mairie. Son conseiller spécial avait d'ailleurs indiqué qu'il suffisait d'un « sioka tokana » pour que les bailleurs viennent à sa rescousse. Ce dernier et son épouse devraient revoir leur copie afin de mener une politique productive avant que l'irréparable ne se produise.  D'autant plus que les électeurs ne se prêteront plus à leur jeu pour la seconde fois. Pour beaucoup, heureusement que l'Etat central prend ses responsabilités devant l'inertie de la Commune urbaine d'Antananarivo.

La Rédaction

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Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

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